#très bon choix du coup :D
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NO WAY CET ESSAI DE BARJO HAHAHA /positif
j'en demandais clairement pas tant mais ça m'a donné une bonne barre de rire. honnêtement je salue la profonde réflexion c'est très intéressant et très correct ma foi
je tiens a souligner et ajouter à ton observation, ma foi, d'experte quelques détails
D'abord Hippo: il parle en première (1ere!) ligne du bonnet phrygien, symbole de la République et de la démocratie. Cela le revendique comme etant à égal avec les adeptes, dans une preuve d'humilité, ce que je respecte
Quant à Nivü, j'aimerais surtout me concentrer sur un point, que lui-même ne chante pas: « plus utile qu'un abribus / Plus complet qu'un couteau suisse ». A l'image d'un abribus, Nivü est donc capable de nous couvrir des intempéries, il présente une qualité de protecteur inné; mais il dépasse l'abribus et se monte versatile, plus qu'un couteau suisse. Non seulement peut-il nous couvrir mais il peut aussi nous donner plus que les rudimentaires de survie, c'est-à-dire, le confort! Cela se traduit, selon moi, comme une réelle volonté de mettre en action une secte providence, par et pour les adeptes
Finalement Djahyef, encore une fois non pas ce qu'il dit mais ce qui est dit de lui. Je cite Hippo et Nivü : « C'est le seul gourou possible, soyons sérieux, regardez-nous ». Là où les deux autres compères n'ont eu que de l'acclamation en réponse à leurs seizes, c'est ici le seul endroit où la réponse s'auto-critique de manière humble. Une marque de soumission de la part d'Hippo et Nivü qui revient à nous demander pourquoi se presenter s'ils ne sont pas convaincus d'être mieux ou au moins aussi bons que Djahyef? Ils ne s'arrêtent pas là en plus, a la fin, je cite encore : « Acclamez [Djahyef] sans attendre et ensuite, huez-nous ». Tout ceci n'incite pas à vouloir voter pour eux....
Bref. Tout ceci pour te rejoindre. Je voterais Nivü aussi :D
A travers son couplet, c'est le seul qui a une vision d'avenir pour la secte et pas seulement une éloge de sa propre personne, une auto-fellation si je puis m'exprimer ainsi. Il montre aussi des qualités notables d'un orateur (« en commission parlementaire, on me fait des ovations »), qui sont très importantes pour représenter les adeptes ainsi que pour les unir, alors que les deux autres s'éloignent un peu du sujet (je doute que ton zizi divin puisse aider la cause Hippo......). Enfin, et peut-être le plus important, il n'a pas peur d'exprimer ses défauts : « j'ai du mal à digérer ». Ça le replace malgré tout comme un homme parmi les hommes et une personne consciente de ses défauts ne peut que se remettre en question et s'améliorer en cas d'échec ou d'erreur, contrairement à quelqu'un qui se voit comme la crème de la creme, par exemple
Voilà mon choix <3
Hi hi hi hullo!! Comme tu connais la Secte maintenant, je me demandais... D'après la musique Votez Pour Moi, tu voterais pour qui? 👀 lequel t'a subjugué par sa plaidoirie
Hi!!
C’est une très bonne question !
J’ai écouté la chanson trois fois d’affilée pour pouvoir faire ce choix, d’une telle importance, correctement. Examinons-les un par un :
Hippocampe Fou
Il propose sans aucun doute de très convaincants arguments, tel que « Je cours très vite malgré mon zizi divin » ou « Pour étudier ma technique, faut faire de l'astrophysique ». En tant que mauvaise astrophysicienne, je ne peux que lui faire confiance. Également, je suis tout à fait favorable à tous ceux qui se décrivent comme les meilleurs phonéticiens.
Le gourou pour nous gouverner, pur et simple.
Cependant, je crains son pouvoir d’exciter la faune et la flore. Et même si j’applaudis son style, l’image de « nage[r] le papillon dans un océan de chenilles » me fait froid dans le dos, d'autant plus qu’on sait pour ses phéromones.
Je l’honore, mais je suis contente d’être plus au nord.
Nivu
« Très au-dessus de la moyenne, et ce dans tous les domaines ». N'est-ce pas ce que nous attendons de tout dirigeant ? Sa passion et sa vision de l'avenir est son point fort : « Je vais gagner l'élection et créer la connexion / Entre tous les adeptes qui se trouvent sur la planète ». Il est passionné, il met le feu 🔥 💯
Néanmoins, malgré sa sympathie pour les adeptes, il semble se mettre à part. La phrase « On considère mon ADN comme l'avenir l'espèce humaine » n’inspire pas confiance. Après tout, il a des textes qui tuent, pouvons-nous faire confiance à ses projets ?
Djahyef
Il est « plus riche que les Bettencourt » et il a « arnaqué Rocancourt ». Je ne connais pas ces bonhommes mais je pense qu'il est important de souligner ses réussites. Mais ce qui mérite d'être souligné davantage, dirais-je même être crié, c’est qu’il a crevé l’œil de Le Pen ! Il possède des capacités extraordinaires : la congélation du désert, la douceur dépassant celle du chinchilla et j’en passe.
Sans vouloir énerver sa chère mère, J'aimerais lui demander si, par hasard, elle avait une liaison avec Chuck Norris. Et sans vouloir vexer le fils illégitime de Chuck Norris, où est passé l'esprit d'équipe ? Douze de ses seize lignes commencent par « je ». Qu'est-ce qu'il nous offre vraiment ?
Il était difficile de voter mais mon choix est fait.
* Les tambours *
J’ai choisi Nivu. C'est surprenant, car au début, je le voyais en dernière position. Mais il a la volonté de relier les générations et il semble avoir à cœur le bien-être de tous ses adeptes. Et si ses projets s'avèrent maléfiques, je crois que quelqu'un le guidera sur le bon chemin ou au pire le chassera.
Et toi, tu choisirais qui ? :D
#la secte phonétik#long rambling#french propaganda#HAHAHA j'adore passer du temps à sur-analyser des trucs qui en valent vraiment pas le coup#j'ai tellement écouté la secte je pourrais faire un essai sur chaque parole de chaque musique je pense /hyperbolé#très bon choix du coup :D#Nivü a le bonus point d'être le gourou ayant le plus participé dans la Secte aussi (il gere l'administration j'ai l'impression.#et le facebook même jusqu'à aujourd'hui donc kudos)#fin bref :')
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Bonjour !
J'apprécie beaucoup ton travail, et je me demandais s'il t'était possible, quand tu auras un peu de temps et si la personnalité dont je vais te parler t'inspire, de concocter quelques avatars. La personnalité en question est Alejandro Speitzer. Je n'ai pas masse de ressources pour Alejandro alors que clairement… JE L'ADORE. Mais je suis anti douée en graphisme :'D.
J'espère que la sélection de photos faite sera d'assez bonne qualité : https://imgbox.com/g/Us9ilcbaal
Pour te parler un peu du personnage : Diego Arriaga, jeune mexicain a débarqué à New York il y a plusieurs années. Il n'est pas venu seul. En effet, marchant à ses côtés, se trouvait toute une fratrie. La vie des gamins n'a pas été toute rose ; naître et grandir dans un bidonville avec un père s'enfonçant dans les drogues, se noyant de plus en plus dans ses verres d'alcool et s'en prenant gratuitement à qui rencontrait sa route, et une mère que la situation a plongé dans une profonde dépression a poussé Diego à prendre soin de tout ce petit monde alors qu'il était très jeune. Les services sociaux s'en sont mêlés, et c'est ainsi que les frères et sœurs ont pris l'avion, quittant leur Mexique natal et direction la grosse pomme pour aller vivre chez une de leur tante. Diego a toujours eu à cœur de protéger les plus jeunes membres de la famille, et il est celui sur qui les coups du père pleuvaient puisqu'il se mettait systématiquement au travers de sa route pour l'empêcher de lever la main sur quelqu'un d'autre. Il n'est pas beaucoup allé à l'école, il n'est donc clairement pas doué en écriture ou en lecture... Par contre, il se débrouille pas trop mal avec les chiffes, ce qui lui permet de tenir son food truck sans trop de problèmes. Mais il ne fait pas que cuisiner le Mexicain, ça non. À couvert de son travail, il refourgue de la dope aux étudiants de la ville ou à quiconque en demande. Il est aux prises d'un cartel de drogues puissant, et bien qu'il n'aime pas cela, s'il veut subvenir aux besoins des siens, il n'a pas le choix, il ne sait rien faire d'autre. Diego c'est un gentil gars qui cumule la malchance et à qui la vie se fait un malin plaisir de faire de bon gros F**K régulièrement. Il est tout mignon, timide à souhait, ses joues rougissent facilement et il peut se montrer maladroit quand il est mal à l'aise. À côté de ça, il est aussi têtu et à une force de travail hallucinante. Évidemment, avec ce qu'il a vécu, il déteste la violence et il a tendance à se murer à la fois dans le silence et dans l'immobilisme quand il en est spectateur ou victime. Sinon, il adore les étoiles et tout ce qui se trouve dans le ciel de façon générale. Il est attiré à la fois par les femmes et par les hommes, bien qu'il ne soit pas du tout à l'aise avec la seconde possibilité, se voilant donc la face.
Je te remercie de m'avoir lu et je te souhaite une très belle journée !
Mallorie
Coucou ! Trop contente que mes créations te plaisent ♡ Je viens de poster quelques avatars ici !
N'hésites pas à repasser si il t'en faut plus ou si tu as un autre fc en tête ;)
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Coucou, pour les questions j'aimerais demander : 2 pour Pyrkaïa, 29 pour Aliénor, et le 20. S'il y a un perso de ton projet de roman que je ne connais pas, tu peux le choisir pour cette question :) Sinon le perso de ton choix :D
Coucou ! :D Merci pour les questions ! :D
2 : Quel est le souvenir préféré de votre personnage ? / What is your character's favorite memory?
Pour Pyrkaïa, vu qu'elle vécu trèèès longtemps, je pense qu'elle aurait plusieurs souvenirs préférés qu'elle n'arriverait pas à départager.
Pour son souvenir d'enfance, c'est quand elle rencontre d'autres sorciers que celui de sa cité, Drus, lorsqu'ils viennent à Lakkos après les Jeux Olympiques sur son invitation. Elle s'y est faufilée en cachette étant donné que les femmes n'avaient pas le droit d'y assister et elle a failli d'avoir d'énormes ennuis quand elle s'est fait prendre mais, cela lui a permis de rencontrer Kelon / Riegan qu'elle connaissait déjà grâce à l'Iliade alors, c'est comme rencontrer un de ses héros dont elle connait l'histoire par coeur, surtout qu'il est très gentil avec elle et accepte très vite qu'une fille soit en train devenir une sorcière. Mais surtout, c'est ce jour-là qu'elle rencontre Metaheta / Goneril. C'est la première fois qu'elle voie une femme sorcier (elle apprend même que le mot "sorcière" existe vu qu'elle l'utilise au lieu d'utiliser le masculin pour se définir) et elle voie à quel point Metaheta est respectée et même crainte par tous les sorciers présent, surtout qu'elle arrive à vaincre Drus sans difficulté ni effort pour le forcer à la laisser devenir une sorcière. C'est ces deux rencontrer qui l'ont encore plus motivée pour devenir une sorcière (et autre chose qui est arrivé ce jour-là mais, ce n'est pas un bon souvenir pour le coup).
Ensuite, elle aurait pu dire aussi quand tout le monde l'a accepté comme sorcière lorsqu'elle a vaincu Drus dans un combat à la régulière mais, elle ne pense pas que ce soit un si bon souvenir que ça. Drus a tellement refusé de perdre qu'il a passé outre les règles de la sorcellerie, ce qui l'a fait se corrompre et elle a dû l'achever avant qu'il ne blesse quelqu'un et abréger ses souffrances alors, même si elle le détestait (c'est quand même le responsable de la mort de son meilleur ami) ce n'est pas un bon souvenir pour elle, elle aurait préféré qu'il n'y ait pas de mort et qu'il accepte qu'elle soit une sorcière plutôt que mourir en refusant d'admettre qu'il avait été vaincu par une femme (et elle vient de perdre coup sur coup son meilleur ami et son petit frère qui n'ont pas survécu à leur sorcellerie, elle a pas vraiment envie de s'en réjouir...)
Il y a aussi le moment où elle voie Daphnel s'envoler pour la première fois sans tomber (enfin, de base, elle voulait la surnommer Daphnè car c'était la saison des lauriers et que la gamine ne voulait pas lui dire son nom mais, vu qu'elles ne parlaient pas la même langue, la petite a compris "Daphnel" et s'est restée. Quand les autres de la nouvelle cité l'ont vu la prendre sous son aile avec la petite qui suit ses traces, ils ont commencé à la comparer à Galateia mais, ça n'a pas duré longtemps car, même si elle a les cheveux blancs, sa peau est noire, là Galateia est censé être blanche comme le lait à cause du marbre dans le mythe). ça a été très dur pour elle d'arriver à développer la sorcellerie, surtout qu'elle a commencé en voulant imiter Pyrkaïa ce qui aurait signé son arrêt de mort et Pyrkaïa a eu très peur que l'histoire de son frère et de son meilleur ami se répète mais, Daphnel a fini par comprendre qu'elle devait développer sa propre manière de faire pour progresser et a fini par apprendre à maitriser les vents et sa consécration pour elle, ça a été d'arriver à voler en marchant dans les airs, même si elle peut aussi planer en tenant les ailes sous ses bras tendus grâce à un grand baton et ainsi, elle a pu commencer à rentrer chez elle pour retrouver son peuple. La voir survivre à sa sorcellerie a vraiment énormément soulagé Pyrkaïa qui a eu très peur de perdre quelqu'un d'autre à cause de ça quand elle s'est rendue compte qu'elle l'imitait, et elle a toujours été très fière de la "gamine" comme elle le surnomme.
Enfin, tous ses souvenirs avec Oengus sont de bons souvenirs pour elle, de leur rencontre jusqu'à leur dernière journée ensemble avant que les agarthans ne détruisent leur bonheur. Elle le trouvait un peu étrange au début vu que leur manière de vivre est très différentes (ils viennent de deux peuples complètement différents après tout) mais, ils ont appris à se connaitre et elle a été heureuse d'aimer et surtout de trouver quelqu'un qu'elle pourrait aimer sans avoir peur de perdre son indépendance, s'étant interdit de se marier pour ne pas risquer de finir sous le joug d'un homme et de peur de devoir se soumettre, ce qui était hors de question pour elle.
Aliénor : pour elle, ce serait sans doute le jour où elle est rentrée à Egua avec Guillaume après que Clovis ait été enfin vaincu et décapité. Elle a enfin pu être de nouveau en paix chez elle avec ses fils et son mari sans avoir peur qu'une nouvelle crasse ne leur tombe dessus alors, ils ont dû bien profiter de leur temps tous ensemble, même si les jumeaux ne s'en souviennent pas vu qu'ils n'avaient que deux ans. Sinon, elle dirait quand elle a enfin pu tenir les jumeaux dans ses bras pour la première fois car, elle est arrivée à terme sans faire de fausses couches comme lors de ses précédentes grossesses et c'était assez magique pour elle d'enfin tenir ses enfants dans ses bras, surtout en se rendant compte qu'ils avaient fait coup double ^^
Gwilim : ça risque surement de changer mais pour le moment, c'est soit quand il est arrivé à renverser le cours d'une bataille avec ses camarades alors que les généraux étaient bien partis pour sacrifier son bataillon afin de tendre un piège à l'ennemi, soit aussi quand ces propres jumeaux sont nés, soit quand ses fils sont revenus vivants alors qu'on les croyait morts (et ils l'ont été pendant un certain temps, ils se sont fait assassiner dans le dos par leur meilleur ami sans savoir pourquoi mais, leur rage, leur envie de revoir leur famille et la magie environnante les ont sauvés et ramener). Même s'ils semblaient un peu changé, ils sont restés les mêmes dans le fond et il était heureux de voir qu'ils avaient réussi à survivre et à revenir. Il a également été très satisfait quand le "petit" s'est enfin réveillé du sort qu'on lui avait jeté pour usurper sa place car maintenant, il sait que tout ira bien pour le royaume.
29 : Quel serait le plat préféré de votre personnage ? / What would be your character's favorite food?
Pour Aliénor, je pense qu'elle n'est pas très difficile de base, elle mange à peu près de tout mais, elle a un petit faible pour ce que Guillaume lui cuisine, surtout que c'est souvent du gibier qu'il a chassé lui-même.
Même si c'était encore assez compliqué entre eux à ce moment-là malgré leur amitié qui se développe car, il y a les fiançailles arrangées entre eux qui les gênent énormément vu qu'ils n'ont pas le choix et se fréquentent de base uniquement pour apprendre à se supporter afin d'éviter un mariage catastrophique, elle a été touchée quand il lui a cuisiné un bouillon de viande et de légume alors qu'elle était à l'infirmerie. Elle s'est pris un coup de poignard perdu quand un groupe de chevalier de Seiros corrompus (surement par un de ses camarades de classe) tente de tuer Guillaume et il s'en est énormément voulu qu'elle se soit retrouvé mêler à tout ça à cause de leurs fiançailles car, même s'il n'assume pas encore vraiment (et c'est normal, il a quatorze ans, c'est un ado dans une situation compliquée qui a l'habitude de ne jamais faire confiance à personne, en particulier à ceux qui sont près de lui à cause d'un ordre de Clovis, et Aliénor n'est pas mieux vu qu'elle le trouve assez grossier et bourru au départ et refuse d'admettre qu'elle commence à apprécier son fiancé arrangé vu qu'il n'a pas le comportement qu'on attend d'un noble, encore moins d'un duc, tout le monde trouve que Nicola fait plus noble que lui à cause de sa retenu), il commence à vraiment s'attacher à elle et à la considérer comme son amie. Alors, il va lui chasser une perdrix qu'il prépare entièrement lui-même et lui cuisine pour lui dire - sans vraiment lui dire ou à sa manière bourrue qui a du mal à exprimer ses sentiments même si Nicola a déjà compris ce que ces deux-là refusent de se dire - de se remettre au plus vite et qu'il s'occupera d'elle en attendant. Elle est très touchée par l'attention et dira par la suite quand elle assumera plus ses sentiments que c'était le meilleur bouillon qu'elle n'a jamais mangé, même avec un coup de poignard dans le flanc.
Pyrkaïa : les olives, directement. Elle adore manger une bonne tartine de fromage avec de bonnes olives fraiches, ce qui constitue une bonne grosse base de ses repas, surtout qu'elle n'a pas les moyens de s'acheter de la viande et encore moins du poisson mais, ça ne la gêne pas, elle adore ce triptyque. Quand elle est arrivée dans le futur fief de Charon, elle a dû être vraiment déçu en se rendant compte qu'il faisait trop froid pour que des oliviers poussent mais, la connaissant, elle a dû utiliser ses pouvoirs pour réchauffer les champs pour qu'ils puissent pousser, surtout que c'est quand même la base de la cuisine grec. Il fait d'ailleurs assez chaud à Charon grâce au reste de ses pouvoirs, ce qui permet à des arbres préférant un climat plus chaud, même si c'est sur une très petite zone.
Gwilim : lui aussi, pas difficile, il mange de tout. Je n'ai pas encore les détails mais, vu où il habite et comment il va finir, il aime beaucoup la viande et le poisson. Si le schéma de l'histoire ne bouge pas trop, il va finir par se retrouver au bord de l'eau alors, il pourra gouter pas mal de poissons différents avec sa famille. En fait, pour lui, le plus important, c'est pas tant ce qu'il mange mais, avec qui. Il aimera bien plus son repas s'il peut le dévorer avec sa famille en étant en paix tous ensemble. C'est aussi le genre de grand-père qui laisse à ses petits-enfants les morceaux qu'ils préfèrent, quitte à avoir moins de nourriture pour lui-même.
20 : Quelle est la chose la plus surprenante à propos de votre personnage ? / What is the most surprising thing about your character?
Pour mon projet de roman, je vais prendre Gwilim [soit Fontanges comme la famille noble française ou Aqmency vu qu'ils ont aussi un rapport à l'eau, je ne me suis pas encore décidé + oui j'aime beaucoup ce prénom vu que ça va parfaitement à des personnages protecteur de littéralement s'appeler "volonté de protection"] qui est le premier héros de l'histoire (j'ai hésité entre lui et le dernier membre de la famille mais, je suis pas sûr s'il aura un rôle plus de protagoniste ou s'il sera surtout un enjeu de l'histoire vu que normalement, il a max cinq, six ans et agit surtout comme un enfant et une donnée aberrante à cause de ses pouvoirs étranges et surpuissants).
C'est un tout petit seigneur qui est aussi médecin mais, ce qui est le plus surprenant à son sujet à mon avis, c'est qu'il aurait aussi pu faire escroc de profession. On est à un moment où les impôts extraordinaires (soit ceux que collectent le roi en dehors de le domaine pour financer le Royaume alors que de base, il n'utilise que les impôts dit "ordinaires" - soit ceux qui collectent dans le domaine royal - pour tout faire fonctionner normalement) se généralisent et deviennent habituels mais, il y a des résistances dans tout le royaume contre la hausse de la fiscalité - surtout que ce n'est pas utilisé pour le bien du Royaume mais surtout pour celui du roi - et il en fait parti. Même si en tant que noble, il n'est pas soumis à l'impôt, il est passé maitre dans la maitrise de l'évasion fiscale afin d'éviter à ses sujets de se finir exsangue à cause des impôts royaux. Il a un côté assez opportuniste pour protéger son fief et les siens, surtout sa famille alors, s'il doit faire des entorses à la loi pour atteindre ses objectifs, il le fera. C'est également le genre à mentir les yeux dans les yeux à des gens d'armes du roi, en affirmant que le gars qu'il vient de ramasser à sa porte est un de ses malades et qu'ils ne doivent pas entrer car il est très contagieux, même si ce n'est pas le cas. Malgré son côté bourru, il est également un assez bon parleur pour convaincre les gens de le suivre ou les manipuler, ce que les gens ne soupçonne pas en le voyant parler de manière très franche et sans aucun filtre.
Pyrkaïa : je pense que c'est sa patience pour certaines choses. Même si elle a le sang chaud (littéralement) et n'a aucune patience pour les conneries misogynes des hommes / son époque en général, elle sait attendre son heure pour obtenir ce qu'elle veut et élaborer des stratégies afin d'atteindre son objectif. Elle sait qu'elle ne sera jamais recrutée comme forgeron dans une forge car c'est un métier d'homme ? Qu'à cela tienne, elle se fait d'abord recruter par un atelier en difficulté financière en lui proposant de chauffer leur four pour qu'il économise du bois et éviter les brûlures vu qu'elle maitrise les flammes, apprend discrètement comment forger en les regardant puis, quand quelqu'un ne peut pas travailler pour une raison x et montre ce qu'elle sait faire. Même si ça doit prendre du temps, quand elle a un objectif en tête, elle déploie des trésors de patience pour l'atteindre.
Aliénor : même si c'est peut-être pas très étonnant, elle peut lâcher une grossièreté quand vraiment, elle s'énerve mais, comme elle a une bonne maitrise d'elle-même, elle ne le fait que quand elle est sûre que ça touchera juste et sonnera son adversaire. Les gens sont habitués que Guillaume soit grossier alors, ça ne les étonne plus quand c'est Aliénor qui lâche la grossièreté étant donné qu'elle est assez à cheval sur les bonnes manières et a une présence assez calme qui impose le respect.
#dame ladyniniane#écriture de curieuse#jeu de questions#merci beaucoup pour les questions !#C'était amusant à faire et de parler de Gwilim !#faudra que je vous poste les dessins en cours sur cette histoire j'en suis encore qu'aux dessins préparatoires...
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L'importance d'un bon design graphique dans l'emballage des spirits
Introduction
Dans un monde où la concurrence est féroce, surtout dans le secteur des spiritueux, chaque détail compte. L'emballage est souvent la première chose que les consommateurs remarquent lorsqu'ils se trouvent devant une étagère remplie de bouteilles. C'est là qu'intervient le design graphique. Un bon design graphique dans l'emballage des spirits ne se limite pas à être esthétique ; il véhicule également des valeurs, une histoire et une identité de marque. Cet article explore en profondeur l'importance d'un bon design graphique dans l'emballage des spirits, en examinant ses impacts sur les ventes, la perception de la marque et la fidélisation des clients.
L'importance d'un bon design graphique dans l'emballage des spirits Qu'est-ce qu'un bon design graphique ?
Un bon coffret spiritueux design graphique est celui qui réussit à capter l'attention tout en communiquant efficacement le message de la marque. Dans le cadre de l'emballage des spiritueux, cela implique non seulement le choix des couleurs et des typographies, mais aussi la forme de la bouteille et les matériaux utilisés. Un emballage bien conçu peut transformer un produit ordinaire en un objet convoité.
Pourquoi le design graphique est-il crucial pour les spiritueux ? 1. Attirer l'attention du consommateur
Dans un marché saturé, le visuel joue un rôle primordial. Le packaging spiritueux doit alors être capable de se démarquer au premier coup d'œil. Les études montrent que les consommateurs prennent souvent leur décision d'achat en moins de cinq secondes.
2. Établir une identité de marque
Le design graphique contribue à créer une image cohérente et mémorable pour la marque. Cela inclut non seulement le logo mais aussi la palette de couleurs et les éléments graphiques qui reflètent l'essence même du produit.
3. Communiquer des valeurs
Un bon emballage raconte une histoire. Que ce soit sur l'origine du produit, les ingrédients utilisés ou encore le savoir-faire artisanal, chaque élément doit être pensé pour transmettre les valeurs fondamentales de la marque.
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Les tendances actuelles en matière de design d'emballages Écologie et durabilité
L'une des grandes tendances actuelles resitue le développement durable au cœur du packaging spiritueux. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux questions environnementales et recherchent activement des produits qui respectent ces principes.
Minimalisme
Le minimalisme est également très prisé ces dernières années. Un design épuré peut donner une impression de luxe tout en restant accessible. Ce style permet également aux marques de se concentrer sur ce qui est vraiment important : le produit lui-même.
Éléments clés d'un bon design graphique dans l'emballage Palette de couleurs
Les couleurs jouent un rôle boite de rangement pour spiritueux fondamental dans le branding d'un produit. Par exemple, le noir peut évoquer le luxe tandis que des teintes vives peuvent attirer un public plus jeune.
Typographie
La police utilisée doit être lisible tout en étant unique et représentative de la personnalité de la marque.
Forme du conteneur
La silhouette d'une bouteille peut aussi faire toute la différence. Une forme distinctive attire davantage l'œil et peut devenir emblématique pour une marque d
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Pet Shop Boys - Fundamental (prod. Trevor Horn)
Pet Shop Boys et Trevor Horn. Deux grands noms de la Synthpop qui se retrouvent pour produire un album du même genre. Fin des années 1980, ça pouvait encore exciter. Mais en 2006 ? J'avoue avoir été un peu déçu par ce Fundamental mais n'était-ce pas déjà le cas de leurs précédentes collaborations ?
Sur Introspective, deux titres purement House relèvent de ce partenariat ; une production originale « Left To My Own Devices » et une reprise « It's Alright ». Sur le premier, si les arrangements passent très bien sur le refrain, le choix d'une version longue (8 minutes) impose forcément de combler le vide de certains passages. Et Trevor y va à fond, à grand coup de cordes et de cuivres ; une grandiloquence qui fonctionne par à-coups mais qui pourra paraître exagéré. Le second a beau être une version corrigée d' « It's Alright » de Sterling Void, c'est ici la composition qui pêche, on s'ennuie d'absence mélodique et le grand travail sur les chœurs ne sera pas assez pour la combler. Sur les dernières minutes, trop de choses finissent par se chevaucher dans le mixage...
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Mais qui suis-je pour juger ? Introspective est devenu un classique pour les fans du groupe et cet aura aura sans doute été une des raisons de cette seconde collaboration en 2006.
J'écrivais donc une connerie en introduction, le projet était sans doute attendu par les groupies mais on pouvait tout de même douter de la qualité de ce retour. Pour moi, Pet Shop Boys n'avaient pas sorti de grands albums à l'époque depuis Very Relentless en 1993, donc 13 ans plus tôt ! Ils s'étaient tournés en 2003 vers un son plus acoustique avec un Release à l'accueil mitigé duquel je ne garderai qu' « E-mail » et « Samurai in Autumn » (ce dernier étant déjà à nouveau un titre totalement électronique). Quant à Trevor Horn, à part le coup de chance T.A.T.U et un autre album avec Seal, on ne l'entendait plus trop sur la scène mainstream... Une chose est certaine, avec plus d'un million d'albums vendus, une 2ème place dans les charts européennes et une reconnaissance critique, Fundamental est considéré comme un retour en forme de la bande après une période de mou. Pour ma part...
L'album s'ouvre sur « Psychological », synthpop minimaliste, qui ne semble aller nulle part, et qui laisse transparaître ici et là la patte sonore, déjà connue de ce cher Trevor. Patte qui explose une première fois sur « Sodom and Gomorrah Show », tout en arpegiattor, en orchestration virevoltante, en guitare électrique qui sonne les accords sur les refrains comme une bon vieux Buggles, dont les chœurs à la fin ne sont rien d'autre que la réminiscence du classique « Video Killed the Radio Stars ». Beaucoup de nostalgie et d'artifices... pour pas grand chose, les PSB ne concrétisant jamais par une composition mémorable. Le duo n'a jamais été grand mélodiste quand on y pense, ils ont livré certes quelques tubes dans les années 80, arrivent de temps à autre à faire ressortir des hooks de leurs improvisations mais ça tombe souvent à l'eau, comme la balade pompeuse « I Made My Excuses and I Left » qui suit, seulement sauver par les expérimentations façon « Art of Noise » en début de titre. « Minimal » et son Vocoder nasillard est déjà plus rigolo, le titre rebalancé sur le L et le R de ton stéréo est autant une bonne idée qu'elle peut agacer, sûrement due encore à Horn, qui finit le morceau tout en corde, rappelant son « Elstree ». Un bon single. Il raconte en interview qu'il a été, sur tout l'album, bien plus radical dans ses premières propositions d'arrangements et heureusement que PSB étaient là pour lui dire de se calmer un peu.
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« Numb », seconde balade pompeuse de la galette, contraste avec « Luna Park » qui aurait pu en être la troisième, s'il n'y avait pas ce petit gimmick évolutif au piano (puis au synthé) à chaque fin de phrase, donnant toute sa saveur et relevant le plaisir, l'atmosphère de la pièce. « I'm With Stupid », également sorti en single, est un peu plus convenu, rien ne marque que ce soit dans la compo ou sur la prod'. Va savoir pourquoi, il a plutôt bien servi à lancer l'album dans les charts et à contribuer à son succès. J'apprécie un peu plus « Casanova in Hell », titre qui aurait très bien pu être signé par ABC, commençant presque comme une balade pompeuse, encore une fois sauvée par les arrangements, que ce soit la sorte de voix auto-tunée qui double le chant sur les couplets, les claviers 8bits merveilleux ou les chœurs sur le refrain accompagnés d'orchestre, offrant de brefs instants d'ampleur. « Twentieth Century », ne semble pas savoir où il va, à la façon du « Psychological » d'ouverture, malgré quelques efforts expérimentaux et électroniques. « Indefinite Leave to Remain » est une balade mais moins pompeuse que les précédentes, elle est presque même plus entêtante. On finit enfin sur « Integral » qui porte bien son nom, retombant dans les mêmes travers que les autres morceaux électroniques du projet, en Eurodance, avec encore plus de hooks, d'effets spéciaux, et un refrain restant presque en tête !
Non, c'est très inégal. C'est même de la magie que l'on arrive à nous faire croire en ces morceaux tellement le contraste entre la Synthpop minimaliste et les orchestrations grandiloquentes du producteur est visible... Ça m'a beaucoup parlé car je suis fan du monsieur, j'y ai retrouvé beaucoup d'auto-références et j'ai l'impression que c'est surtout du à son talent (quand il n'en fait pas trop) que l'on ressort pas déçu de l'ensemble. PSB, quant à eux, y continuent à être le groupe moyen qu'ils sont depuis le milieu des années 90, avec parfois un éclair de lucidité. On en a fait peut-être un peu trop sur leur « longévité », même s'ils continuent à produire et sortiront d'ailleurs leur dernier grand single en 2009 avec « Love Etc. » (malheureusement moins populaire qu'il aurait du).
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Recommandation : ***/5
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LA REMI CAVAGNA
A Saint-Just-en-Chevalet, le 8 septembre 2024
3eme édition de cette cyclosportive « à domicile » dans le département de la Loire et dont le parrain n’est autre que Rémi Cavagna, coureur pro chez Movistar Team. Si Rémi ne sera pas là cette année, l’organisation a tenu compte des remarques de l’an dernier en proposant un parcours beaucoup plus en adéquation avec ce qu’on attend de ce genre d’évènement : exit donc les routes en bien mauvais état de l’an dernier (et le peu de « vrais » difficultés) pour retrouver un circuit plus dans l’esprit de la 1ere édition : 141km pour 2340m de D+ annoncés et un enchainement de 3 difficultés presque sans temps mort une fois passé la mi-course. Côté météo la chance est avec nous : il a plu le samedi et s’il reste un peu d’humidité matinale, elle sera vite dissipée pour laisser place à un ciel variable tandis que plus au sud du département, le temps est bien moins favorable !
Après le court déplacement effectué en compagnie de Clément Cambier, on arrive tôt sur place et on apprend même que le départ sera à 9h30 au lieu de 9h15 puisque le grand et moyen parcours partiront finalement ensemble. Du coup on n’est pas dans le jus et on en profite pour faire un petit tour et reconnaitre l’arrivée… qu’on aura mal reconnu ! La concurrence s’annonce ardue et estampillée FFC : une armada de coureurs du CR4C de Roanne contre un duo de grande qualité de l’ECSEL : Rémi Arsac et Axel Chatelus (double vainqueur). Il faudra aussi compter sur le duo du team Matériel-Vélo : Clément donc et Alexandre Banegas sans oublier Nicolas Chadefaux que j’ai vu sur la liste des inscrits.
Sitôt de départ donné je ne perds pas de temps pour me placer dans les 1eres positions du peloton où Rémi et Axel sont déjà là : ça sent le départ rapide ! Après 8kms sans histoire, on attaque la montée de St-Marcel-d’Urfé : 2,5km à 5% qui va faire le tri ! Bien placé je recule doucement et me trouve un peu loin lorsque ça accélère franchement. Déjà à bloc je vois 4-5 hommes s’échapper avec Rémi, Axel, Nicolas et Clément. Je laisse faire n’ayant de toute façon pas bien le choix et je m’accroche au sommet où on a juste 10’’ de retard ; les gars du CR4C sont motivés et ça embraye fort pour vite boucher l’écart. Nous ne sommes plus qu’une quinzaine à filer vers St-Martin-la-Sauveté où je crains encore le talus qui me fut fatal l’an dernier ; ce coup ci ça attaque aussi mais je passe le cap et la 1ere mission est remplie puisque je suis dans le bon coup !
Pas de vraie difficulté pour la suite mais nous ne sommes pas vraiment sur une cyclosportive ; plutôt sur une course FFC où ça s’attaque sans arrêt ! Je suis vigilent dans la descente et sur les relances à rester toujours au contact et nous voilà dans la plaine du côté de Pommiers-en-Forez. Lilian Chemier parvient alors à sortir seul tandis que les escarmouches continuent dans notre groupe. Au km42, Amaury Lac prend quelques longueurs d’avance et l’air de rien je le rejoins : nous voilà 2 où l’on passe une partie un peu vallonée à St-Paul-de-Vézelin pour traverser la Loire au pont de la Vourdiat mais sans revenir sur Lilian, c’est au contraire le reste du groupe qui nous reprend dans une petite remonté alors que j’envoyai tout de même 400W voir plus ! Le long du fleuve est très beau avec le Château de la Roche à notre gauche mais il faut rester vigilent car il y a plusieurs « coup de culs » et sur l’un d’eux un peu plus long, nouvelle attaque et nouvelle alerte pour moi où ça passe encore de justesse. Cette première partie de course prend fin au km59 au pont de Presle où l’on retraverse le fleuve et les difficultés vont alors s’enchainer crescendo.
De suite la montée de Bully (3,7km à 4,2%) va être déterminante. A 5,5w/kg je reste bien calé dans les roues mais le duo ESCEL attaque : seul Clément réagit pendant que les autres essaient d’hausser le ton. Le travail du CR4C maintiens un semblant d’espoir mais l’écart grandit : à 20’’ Nicolas sent le danger et place un contre dévastateur que seul Fabrice Goutaudier tente de suivre… pas longtemps ! Perso je sens bien que je n’ai pas le punch pour y aller alors je tente de participer à la poursuite dans un groupe où le CR4C est majoritaire mais semble avoir déjà abandonner la bataille ! Amaury, Franck Guyon sont bien plus actifs et on se dirige ainsi vers la Croix du Lac après une partie vallonée du côté de St-Jean-St-Maurice où le quatuor de tête nous devance d’une bonne minute.
Dans la Croix du Lac Franck et Amaury font l’essentiel du travail : au seuil parfois plus, on commence à perdre du monde et la pression ne se relâche pas sur les longs faut plats menant à la Croix Trévingt : autour des 300W dans leurs roues je commence à trouver le temps long et ça va un poil mieux sur la reprise des pourcentages. On a repris Lilian et à l’approche de la Croix Trévingt, on aperçoit Clément qui n’a pu suivre le désormais trio de tête tandis qu’Amaury et Lilian bifurquent pour aller gagner le moyen parcours. On continue donc de grimper quasiment jusqu’à la Loge des Gardes et nous sommes 6 en course pour la 4eme place : Fabrice, Franck, Clément, 2 CR4C Jules Cretin et Mathis Pascal et moi. Toujours gros tempo sur la fin on bascule au sommet avec près de 5’ de retard et 5 grosses minutes d’avance sur nos 1ers poursuivants. Franck met tout le monde en file indienne et je suis encore très limite, à 2 doigts de passer par la fenêtre avant qu’il ne file finalement seul dans la descente sur St-Priest-La-Prugne. En sursis, je sens que la suite va être compliquée.
Pas de temps mort en bas où on attaque le col de la Charme : 7,2km à 4.7%. Franck pas loin, Clément fait le forcing pour revenir et au seuil je craque aussi bien mentalement que physiquement. Mathis en fait de même mais parvient à prendre ma roue ; je fais alors tout le col tempo où j’essaie de maintenir 300W… jusqu’à un replat où je souffle un peu et je fini péniblement les 2 derniers kms, a même pas 4w/kg ! Mon compagnon d’infortune qui a bien souffert dans cette montée fais alors la descente puis on se relaie sur la courte transition nous menant au col de St Thomas : 1,2kms à 11,3% !
Après avoir avalé un gel je retrouve un petit peu d’énergie et maintient un peu plus de 300W dans cette difficulté malgré les crampes qui arrivent ; débout ça passe un peu mieux, Mathis à craqué avant même les gros % et j’aperçois devant mes anciens compagnons de routes mais à 1’30 voir 2’… je ne risque pas de revenir et au contraire au sommet un motard m’annonce 5 gars derrière ! En me retournant je n’ai pas pu en savoir plus et le doute s’installe pour sauver ce top 10 (en réalité la plus grosse menace vient d’Alex qui est revenu à 2’ au sommet mais je ne le sais pas). Il reste alors 20kms et je n’ai presque plus d’eau, les crampes toujours aux aguets ! Ce n’est pas non plus tout en descente avec quelques petites remontées ou des faux plats : je m’attelle à garder une bonne position, regarde souvent derrière, sans rien voir et la délivrance interviens enfin à 1km de l’arrivée où je n’ai toujours personne derrière. L’autre bonne nouvelle, c’est la ligne d’arrivée qui est vite là après une petite montée mais sans le gros coup de cul qu’on avait repéré plus tôt le matin avec Clément !
Quelques minutes plus tôt Axel et Rémi avaient passé la ligne d’arrivée main dans la main après avoir fait craquer Nicolas dans les derniers kms seulement. Pour moi 8eme (comme l’an dernier) et 2eme de catégorie c’est plutôt satisfaisant après avoir passé 15 jours sans de grandes sensations. Peut-être y avait-il moyen de faire un peu mieux en tentant de s’économiser déjà sans tenter de contre puis en répondant plus efficacement aux attaques aussi car je passe parfois trop de temps « à la limite » mais ça reste positif de s’être trouvé dans ce groupe de tête !
Classement
Ou sur le lien ici
Strava
#cedric richard#resultat#roue des grands bois#specialized elite shop#cr4c roanne#remi cavagna#loire#saint-just-en-chevalet
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Une belle histoire à lire avec ton coeur!
Un jour, un pauvre garçon, qui vendait des articles de porte en porte pour payer ses études s'aperçut qu'il ne lui restait qu'une pièce de 10 cents alors qu'il avait très faim. Il décida donc de demander un repas à la prochaine maison.
Cependant il perdit sa hardiesse lorsqu'une très jolie jeune femme ouvrit la porte. Ébahi par cette belle créature de la nature, au lieu du repas, il demanda plutôt un verre d'eau..
La jeune femme constatant qu'il était affamé et affaibli lui apporta un grand verre de lait.
Il le but lentement et demanda : " Je vous dois combien madame?"
"Tu ne me dois rien du tout" répondit-elle."Maman nous a appris à ne jamais accepter d'être payé pour une gentillesse". Il répondit : "Alors je vous remercie du fond du coeur et que Dieu vous bénisse".
En quittant la maison, Howard Kelly, en plus de se sentir plus fort physiquement, sentait aussi un regain de Foi en Dieu, car il était sur le point d'abandonner tout, découragé par ses labeurs et sa condition de misère et de galère.
Plusieurs années plus tard, cette même jeune femme tomba gravement malade. Les médecins locaux étaient mystifiés. Ils l'envoyèrent dans la grande ville où ils firent appel aux grands spécialistes pour se pencher sur cette maladie rare. Le Dr Howard Kelly fut appelé en consultation. Lorsqu'il entendit le nom de la ville d'où venait la malade, une lueur étrange brilla dans ses yeux.
Immédiatement, il se leva et alla dans le couloir menant à sa chambre.
Vêtu de son sarrau il entra la voir..
Il la reconnut aussitôt surtout que sa beauté n'avait pas été altérée par le temps et par la maladie.
Il retourna à la pièce des consultations, déterminé à faire de son mieux pour sauver sa vie. À partir de ce jour, il porta une attention toute spéciale à son cas.
Après un long combat, la bataille fut gagnée et la jeune femme retrouva tous ses sens et son charme..
Dr Kelly fit la requête que la facture finale lui soit envoyée pour approbation. Il y jeta un coup d' oeil, écrivit une note dans la marge et envoya la facture à la chambre..
La malade craignait de l'ouvrir, étant certaine que ça lui prendrait le reste de sa vie pour la payer en entier. Elle prit son courage à deux mains et l'ouvrit finalement.
Quelque chose capta son attention sur le côté gauche de la facture. Elle lut ces mots: "Payé en entier avec un verre de lait" (Signé) Dr Howard Kelly. Des larmes de joie inondèrent ses yeux, elle tomba à genoux et son coeur rempli de joie, elle pria : "Merci mon Dieu que Ton amour et Ta miséricorde se répandent à travers les coeurs, les actes et les mains des humains."
Il y a un dicton qui dit ceci: "Du pain jeté à l'eau vous revient toujours".
L'acte de bonté que vous faites aujourd'hui peut bénéficier à vous ou à une personne que vous aimez, au moment où vous ne vous y attendiez pas. Si vous ne revoyez pas cet acte de bonté de votre vivant, au moins vous aurez fait du monde une place où il fait bon vivre, vos descendants en récolteront les fruits. Et de toutes façons, n'est-ce pas le but de la vie?
Cher frère, chère soeur, tu as deux choix maintenant:
1) Tu peux envoyer cette page et répandre ce message positif ou,
2) tu peux l'ignorer et te faire croire qu'il ne t'a pas touché. La plus difficile leçon de la vie est de savoir quel pont traverser et lequel brûler... "La puissance de croire en Dieu n'est pas de le dire pour convaincre les autres, mais de le vivre de telle manière que personne n'a à demander"!
Plusieurs "amis" entrent et sortent de ta vie mais seuls les vrais amis laissent leurs empreintes dans ton coeur.
Apprends à reconnaître la différence entre un ou une ami(e) et un ou une vrai(e) ami(e).
Cultivons l'amour du prochain, la bonté, la charité, l'humilité et la bonne foi dans la différence......
Bonne journée à vous !
La valeur d'une personne se mesure toujours au bonheur qu'elle fait aux autres dans la vie ....
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KetoRana Complexe pour perdre du poids
KetoRana est un complément alimentaire entièrement naturel qui initie le processus de cétose dans le corps et favorise une perte de poids rapide et efficace. La formule utilise des sels sains dérivés de sources végétales pour brûler les graisses au lieu de glucides comme carburant. Disponible sous forme de gélules, le complément est très apprécié en Cote d”Ivoire. Des milliers d’hommes et de femmes l’utilisent pour se débarrasser de l’excès de poids. Les résultats se sont révélés satisfaisants et confirmés par de nombreux utilisateurs dans les commentaires et opinions sur les forums. Les capsules KetoRana ne déclenchent pas d’effets indésirables, d’effets secondaires ou de contre-indications.
De nombreux nutritionnistes professionnels considèrent KetoRana comme une nouvelle façon de perdre du poids. Selon eux, les gélules favorisent la combustion des graisses sans qu’il soit nécessaire de suivre un régime strict ou de faire de l’exercice. Ils confirment également que les principes actifs de la formule éliminent les toxines de l’organisme et améliorent la santé globale. Des essais cliniques impliquant plus d’un millier de participants ont révélé que KetoRana est efficace à 99 % pour favoriser la perte de poids. Ses principaux constituants sont la cannelle, la clorelle, l’aloe vera, la taurine, la spiruline, le chitosang et les vitamines B8, C, D et E.
Cette revue complète de KetoRana contient des informations vitales sur le complément alimentaire. À partir de cette revue, vous pouvez en savoir plus sur : Qu’est-ce que KetoRana — propriétés et avantages des capsules ? Combien de gélules prendre quotidiennement pour perdre du poids selon les instructions d’utilisation figurant sur la notice ? Que disent les utilisateurs dans leurs commentaires et opinions sur les forums ? Quel est le prix de KetoRana en Cote d”Ivoire — où acheter ?
KetoRana est proposé au Mexique et en Côte d’Ivoire, mais leur emballage est de conception différente. Les clients doivent savoir que les différents emballages ne signifient pas que les produits diffèrent en termes d’ingrédients, d’effets ou de prix. KetoRana peut être commandé au Mexique et en Côte d’Ivoire au même prix qu’en Cote d”Ivoire. Les effets et les résultats sont les mêmes que ceux du descripteur.
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5 aliments approuvés par Keto qui aident à accélérer la combustion des graisses
Lorsqu’un régime cétogène est suivi, il peut s’agir d’un régime très sain et nutritif. Le but de ces régimes est de déclencher la cétose et de garantir que le corps reste dans cet état tout au long de la journée. La cétose rend le processus de combustion des graisses beaucoup plus rapide et plus facile. Il en résulte d’excellents résultats de perte de poids. Cependant, pour que la cétose soit initiée, certains aliments doivent être ajoutés à l’alimentation quotidienne. Manger des aliments approuvés par céto aide non seulement à perdre du poids, mais améliore également la santé et le bien-être en général.
Jetons un coup d’œil à certains des aliments approuvés par le céto qui peuvent accélérer la combustion des graisses :
• Fruits de mer et poisson — riches en vitamines B et en acides gras oméga 3, ainsi que faibles en glucides, certaines excellentes options qui facilitent un régime céto comprennent le saumon, la sardine, le calmar, le homard, le thon, les anchois et les crabes.
• Volaille et viande — de bons choix contenant de grandes quantités de matières grasses et de faibles quantités de glucides sont la dinde, le poulet, le bœuf et les saucisses.
• Légumes — les options non féculentes qui contiennent de bonnes quantités de fibres pour un régime céto comprennent le chou-fleur, la courgette, le brocoli et les poivrons.
• Baies — sont riches en antioxydants et faibles en glucides, ce qui fonctionne très bien pour la cétose. Parmi les bons choix figurent les myrtilles, les framboises, les fraises et les mûres.
• Fruits — tous les fruits ne conviennent pas à un régime céto en raison de leur teneur élevée en glucides, mais une option à ne pas manquer est l’avocat, car même s’ils sont faibles en glucides, ils sont riches en vitamines, minéraux et potassium.
Exercices minceur — 15 minutes pour se mettre en forme à la maison
KetoRana — Qu’est-ce que c’est et comment ça marche pour perdre du poids
KetoRana est un complément alimentaire avancé qui agit pour induire des processus de combustion des graisses dans le corps. Composé d’ingrédients sains et naturels, il permet au corps d’entrer facilement en cétose et de rester dans cet état pendant une longue période. Les ingrédients actifs de la formule éliminent les réserves de graisse dans le corps afin qu’elles puissent être utilisées comme carburant énergétique. Ce processus améliore non seulement la production d’énergie, mais permet également aux hommes et aux femmes d’atteindre le physique de leurs rêves. L’utilisation des capsules KetoRana n’exige pas que les utilisateurs suivent un régime ou des exercices stricts afin d’atteindre leurs objectifs de remise en forme. Le complément alimentaire offre une approche unique mais fiable et sûre pour mincir, sans risque d’effets secondaires et de contre-indications.
Imitant la manière dont fonctionne un régime céto, KetoRana s’est avéré efficace à 99 % dans les essais cliniques. Il est soutenu par des nutritionnistes en Cote d”Ivoire et utilisé quotidiennement par des milliers d’hommes et de femmes. L’utilisation régulière du supplément augmente le métabolisme, réduit la faim, augmente les niveaux d’énergie et favorise la perte de poids.
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HELLMOUTH RPG / BUFFY SUMMERS
Ces avatars ont été créés pour le personnage de Buffy Summers pour le forum Hellmouth Héritage.
BUFFY SUMMERS :
Ça fait quelques semaines que je suis revenue à parmi les vivants. Les puissances supérieures auraient pu décider de m'envoyer aux îles Fidji, mais non. Je suis bien de retour à Sunnydale. Une ville qui me rappelle sans cesse tout ce que j'ai traversé durant ma jeunesse. La seule chose que je considère de positive durant les 22 années où je suis restée morte c'est de ne pas avoir eu à traverser la mort de mon père. Il a fallu que je lève mes manches rapidement, car lorsque 22 ans passent et que vous êtes censé être 6 pieds sous terre, la seule maison que vous avez c'est une tombe vide. Après avoir découvert que tout ceux avec qui j'avais entretenu une relation étaient morts et ramenés à la vie en même temps que moi, j'arrivais à me sentir un peu moins seule avec mon sort. Ça fait déjà quelques jours que je dois coucher dans un hôtel que je ne peux même pas me payer, j'ai donc décidé d'intégrer les forces de l'ordre, la police. Je dois avouer que j'ai dû mentir un peu sur mon CV pour avoir un poste supérieur rapidement. Ils ont été très impressionné par mes capacités lors des tests physiques. Le maire de Sunnydale m'a tout de suite nommé lieutenant en chef de mon unité. Pas mal pour une femme dans la quarantaine!
Dire que quand j'avais dix-sept ans, je rigolais face à ce test qui nous identifiait une carrière. Et bien aujourd'hui c'était vrai, j'avais intégré la police comme le test d'orientation l'avait prédit. C'est tout de même plaisant, j'ai accès à une panoplie d'armes, je suis entouré de mecs baraqués à longueur de journée. Je ne suis pas vraiment pas à plaindre. Ce qui me travaille le plus c'est de vivre avec ce souvenir du paradis, ce sentiment de confort chaleureux. Un sentiment d'appartenance à quelque chose de si fort du quel j'ai été arraché par magie. En 2001, lorsque j'ai sauté dans cette source d'énergie, je savais que c'était le meilleur choix, ma destiné. Aujourd'hui, tout semble si sombre. Je n'ai plus l'impression de pouvoir avancer dans ce Monde, car il n'a rien à m'offrir. Alors je me vais devoir me concentrer sur ce que je fais de mieux. Être la tueuse.
Willow m'a informé récemment qu'une nouvelle tueuse avait été activé depuis peu. Mon amie avait senti sa présence en se réveillant au sous-sol du lycée il y a quelques semaines. Je vais devoir la retrouver, j'espère que le conseil des observateurs ne la trouvera pas avant moi. Je ne voudrais pas qu'ils lui fassent passer tous ces tests grossiers et complètement débiles. La lumière de la voiture derrière moi reflète dans mon rétroviseur et me fait mal à la tête. Ça doit être le prix à payer quand vous avez passé 22 ans dans une tombe, dans une noirceur absolue. Je stationne tranquillement mon véhicule de patrouille sur le bord de la route et je sors de celui-ci pour regarder mon ancienne maison située au 1630 revello drive. Une boule se forme dans mon estomac lorsque je vois cette famille regarder un film tous ensemble. Ça me rappelle ces bons moments à regarder "Autant en emporte le vent" avec ma mère.
Perdue très loin dans mes pensées, j'entend tout à coup un cri. Un cri provenant d'un homme, plus ou moins dans la vingtaine, je ne serai décrire pour le moment. Je n'avais pas perdu mes vieilles habitudes, j'ai toujours un pieu de prêt dans le creux de ma manche gauche. Je cours rapidement en direction du bruit et j'aperçois un étudiant par terre entouré de cinq vampires. Mon premier réflex fut de tourner les yeux en l'air. Je ne pouvais pas passer une seule soirée à vivre mes émotions en paix. J'étais bel et bien de retour à Sunnydale. J'hausse un sourcil en avançant avec assurance vers la troupe de vampires qui entouraient le jeune homme.
Et bien... Et bien... Regardez qui nous avons là. Moi qui croyait que l'intimidation tout ça, c'était terminé depuis l'an 2000. Ça ne vous tente pas de vivre avec votre époque ? Dis-je d'un ton condescendant.
L'un des vampires, sans doute leur chef. Plutôt baraqué d'ailleurs, il me rappelle Kakistos, ce gros dégueulasse que Faith avait tué avec une poutre de bois. Je vais devoir trouver autre chose qu'un pieu pour lui régler son cas à lui. Bref, il se retourne vers moi et me regarde comme si j'étais une pauvre fille sans cervelle.
Salut mignonne, moi c'est Simon et toi tu es ?
Pourquoi les vampires ne changent-il jamais de dictons ? Ils balancent toujours les même conneries. Après avoir vue l'évolution de la ville de Sunnydale, tout ces bâtiments qui se sont modernisés, je m'attendais à ce que les vampires et les démons aussi aient évolué, mais il semblerait bien que non. Il me rappelle ce vampire qui s'appelait Richard. Alors tant pis, moi non plus je ne jouerai pas les évolués, alors je décide de lui répondre ce que j'avais répondu autrefois à l'un de ces compatriotes.
Pas intéressée...
D'un mouvement brusque j'empoigne ma flashlight et j'aveugle le chef de la troupe afin de sauter sur lui en entourant son cou de mes cuisses. Je tombe en l'emportant avec moi sur le côté. Je me détache de lui pour me relever et je fonce tout droit vers les quatre autres vampires qui étaient beaucoup plus petits. C'était l'histoire d'une minute pour arriver à tous les tuer. Après quelques prises spectaculaires et quelques éclats de poussières, il fallait que je retourne sur le chef. Je n'avais aucune arme assez grande pour pouvoir lui perforer le coeur correctement. Je regarde autour de moi rapidement et je commence à courir pour qu'il me prenne en chasse. En courant, je saute et j'agrippe cette gigantesque branche d'arbre en forçant de tout mon possible pour arriver à la casser. Allé, s'il-te-plait petite branche, sois de mon côté. Craque! Enfin, je l'ai! La branche casse et je tombe sur le sol avec elle. Je me retourne pour filer un coup de pied latéral sur le visage du vampire et d'un coup décisif, je l'empale avec la branche pour le regarder se désintégrer en poussière.
Moi qui pensait que ce serait une nuit tranquille.
Je prend la direction de l'étudiant qui était couché sur le sol et lorsque j'arrive devant lui, je lui tend la main pour l'aider à se relever.
Lieutenant Summers. Je vais vous ramener chez vous
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Coucou ! :D Pour les questions des mariages, si ça ne te gêne pas, la question 9 ou 18 ou 21 au choix (ne te force pas à faire les 3, surtout pour la 9 qui doit prendre pas mal de temps ^^') pour n'importe quel couple que tu aimes bien ! :D Merci beaucoup d'avance !
Salut et merci beaucoup :) Du coup j'ai fait les 3 parce que pourquoi pas (et avec des digressions un peu partout) ! J'ai laissé les dieux décider de chacun des couples !
9) Show us a mood/stimboard of their wedding's general aesthetic...
Pour Gladys et Dimitri (le mariage royal, hohoho !) TADAM !
(Bon j'ai tordu un peu la consigne donc c'est autant un moodboard sur leur relation que sur l'esthétique de leur mariage. On ne le dit jamais assez, l'image du milieu a été dessinée par la talentueuse Yzderia.)
18) Did anyone oppose the marriage? Did they speak then, or did they just forever hold their peace?
...Pour Felix et Vigdis.
Comme a dit une personne très sage : "haters gonna hate". Il y a forcément des gens qui ont trouvé de quoi critiquer ce mariage, que ce soit à cause des origines de Vigdis ou pour n'importe qu'elle autre raison triviale.
Mais comme ça reste le mariage du duc et que Vigdis est une héroïne de guerre qui a des connexions importantes, personne n'aurait osé l'ouvrir pendant la cérémonie.
De toute manière, Philippe a bien vérifié la liste des invités avant histoire d'enlever ceux qui pourraient poser problèmes vu qu'il veut que son neveux passe le meilleur moment possible.
Par contre c'est évident que Sylvain est allé voir Felix avant la cérémonie pour l'asticoter et lui ressortir un truc edgy sur la romance et le mariage que Felix a dû dire à l'Académie. (Loog approuve tout à fait ceci mais attention au karma, Sylvain. Felix ne va pas te manquer).
(Après reste la question triviale de savoir si Vigdis a finalement mis une robe pour son mariage. Mais vu qu'elle dit à Gladys dans un des chapitres qu'elle "mettra une robe au moment où Gladys s'y attendra le moins", sans doute pas).
Au final, ça reste donc une cérémonie qui se déroule très bien !
21) Do they have a honeymoon? Where to? How soon after?
...Pour Loog et Maude !
Vu que le mariage se passe juste un peu avant le début de la guerre, pas vraiment, non. Et d'ailleurs, Loog culpabilise de n'avoir que ça à lui offrir, même s'il est profondément heureux et ému qu'elle reste avec lui malgré ce qui se profile. C'est pour ça qu'il se promet de se rattraper dès qu'il le pourra et de traiter sa dame comme elle le mérite.
La cérémonie est aussi festive que possible. Ils veillent bien à ce qu'il n'y ait aucune décoration blanche, vu que c'est la couleur du deuil en Dagda, pour ne pas rappeler de mauvais souvenirs à Maude. Du coup ils sont soit tous les deux habillés en bleu, soit elle en vert et lui en bleu. Maude a une fleur dessinée sur le front, ce qui est un maquillage traditionnel de chez elle. C'est quelque chose qu'elle fait toujours tant que c'est possible.
Un peu comme ici :
D'ailleurs, si tu veux voir des tenues de la période dont je m'inspire pour les vêtements dagdaniens, je te conseille vraiment ce tumblr. Il y a de très beau vêtements et de très jolies reconstitutions :
Mais cela dit, cela ne les gêne pas non plus parce que Loog et Maude sont heureux juste en étant ensemble. Un chroniqueur de l'église qui les a rencontrés lors des fameuses négociations note qu'ils s'apportaient beaucoup de joie l'un à l'autre.
Du coup la "lune de miel" c'est plutôt après, lorsqu'ils peuvent prendre plus de temps pour eux. Lorsque leurs responsabilités les amènent à se déplacer, ils en profitent pour visiter Faerghus. Ils finissent par avoir de nouveau le temps d'apprécier la paix.
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Les 5 erreurs à éviter lorsque l'on achète un voilier d'occasion
Acheter un bateau est une question de rêve et de passion. L’achat d’un voilier demande une certaine connaissance de la voile et du bateau. Mais pour autant, même avec un minimum d’expérience, nous pouvons toujours nous tromper. Voici 5 erreurs à éviter lorsque l’on achète un voilier d’occasion. J’ai acheté mon premier voilier avec mon père, il y a 30 ans, environ… Il s’agissait d’un baroudeur, du chantier Bénéteau. Ce bateau ne nous a jamais trahi et m’a offert mes premiers souvenirs et mes premières sensations d’aventure. Par la suite, nous avons eu deux autres bateaux avant que je prenne mon envol, ou plutôt le large…, avec mon propre voilier, puis un second, puis un enfin le troisième. Je pourrais penser que depuis ces années, je connais très bien les voiliers et pourrais même être de bon conseils pour acheter un voilier d’occasion. Mais non, car lors de chaque achat, j’ai fait des erreurs. Même lors de l’achat de mon dernier voilier, il y a deux ans. Ces erreurs ne sont pas des erreurs ayant de graves conséquences. Il ne s’agit même pas d’erreurs techniques. Il s’agit juste d’erreurs qui vont augmenter les frais ou nous empêcher de naviguer autant que nous le souhaitons. Je n’ai juste pas respecté une règle de 5, que je me suis pourtant donné. Je vais donc vous donner ces 5 erreurs, que j’ai déjà commis, à éviter lorsque l’on achète un voilier d’occasion.
Acheter un voilier qui ne répond pas au programme de navigation
La première erreur à éviter est d’acheter un voilier qui ne répond pas à son programme de navigation. Pour le coup, celle-ci, il me semble l’avoir produite qu’une seule fois, mais sans grande conséquence, au contraire. Il s’agit d’un Jeanneau Rush qui m’a fait découvrir la navigation sur un half-tonner. Avant d’acheter un voilier, vous devez vous poser la question de votre programme de navigation. En effet, il existe de nombreux bateaux sur le marché de l’occasion. Ces bateaux peuvent avoir des comportements en mer très différents, être plus ou moins techniques et adaptés à un type de navigation. Ce programme passe, généralement, par 5 critères, à mon avis : - Vous souhaitez régater, faire de la croisière ou naviguer les week-ends ? - Vous naviguerez seul, en famille ou avec des amis ? - Vous avez besoin d’un lest mobile pour échouer plus facilement ou transporter le bateau ? - Vous recherchez un dayboat ou un voilier habitable, plus confortable ? Ces questions sont importantes, car elles vont conditionner votre recherche de bateau et votre choix. J’ai déjà vu des nouveaux plaisanciers acheter, par exemple, un Melody de Jeanneau, pour naviguer les week-ends. Il s’agit d’un excellent voilier, très bien construit, mais plus adapté la croisière hauturière. Par conséquence, ce voilier nécessite plus d’efforts en navigation et, surtout, un coût d’entretien important pour quelques navigations à l’année. Il en serait de même pour quelqu’un qui achète un voilier de régate pour se balader à la journée, en famille. Je ne suis pas sûr que le conjoint et les enfants suivront très longtemps. Le voilier idéal n'existe pas. Vous devez trouver celui qui réponde à vos besoins. Vous envisagez d'acheter un voilier? découvrez notre guide complet pour acheter un voilier d 'occasion. Le guide de l'occasion nautisme
Dépasser son budget
La deuxième erreur est très fréquente. Cette erreur est directement liée à notre passion pour la voile et les bateaux. Il s’agit du budget d’achat. Et ce budget est encore plus important aujourd’hui, nous en conviendrons tous. Vous ne devez donc pas dépasser le budget que vous vous êtes donné. Ce budget passe par 3 étapes : - L’achat du bateau : Estimez concrètement le montant que vous pouvez investir dans un bateau. Je rappelle qu’un voilier est un loisir et ne doit pas amputer d’autres budgets comme le quotidien, les études des enfants,… Quand vous avez votre budget, ne le dépassez pas. - L’équipement du bateau : Quand vous recherchez un voilier d’occasion, prenez en compte, dans ce budget, les frais à venir à court terme. Ces frais sont ceux liés aux équipements à remplacer ou à ajouter, les frais de remises en état et de mise à l’eau. - Les frais d’entretien : Enfin, vous devez budgétiser le coût d'entretien du bateau, ce que vous êtes capable de dépenser, mensuellement ou à l’année, dans l’entretien de votre bateau. Cette question du budget est importante. En effet, certains plaisanciers peuvent être attirés par un bateau affichant un prix en dessous du marché, laissant penser que nous pouvons acheter un voilier de 10 mètres au lieu de 8 mètres. Malheureusement, non seulement ce bateau ne répondra pas à notre programme de navigation, mais en plus il risque d’augmenter le montant de notre investissement en demandant une remise à niveau et des frais d’entretien plus importants que prévu.
Acheter un bateau sans demander conseil
Le troisième conseil est très important, et s’adresse à tous les plaisanciers, quel que soit notre niveau d’expertise et de pratique de la voile. N’achetez jamais un voilier sans demander conseil, ou l’avis à une tierce personne. En effet, comme je le disais dès le début de cet article, l’achat d’un voilier est un achat passion. Et cette passion a tendance à prendre le dessus sur la raison. Cela nous empêche d’avoir un œil objectif sur un bateau. Nous avons un coup de cœur sur un voilier et ne voulons pas voir les points négatifs de celui-ci. Il est donc important de se faire accompagner. Faites appel à un ami. Il n’y a rien de déshonorant à se faire accompagner par un ami plaisancier pour vous donner un avis sur un bateau. Cette personne saura regarder ou vous ne mettez pas les yeux. Ce regard objectif vous permettra de mieux anticiper les frais à venir, de négocier le prix ou tout simplement de ne pas acheter le bateau. Si le budget d’achat le nécessite, faites appel à un expert. Cet expert vous permettra de connaître, plus concrètement l’état du bateau. Si le bateau nécessite des frais de remise en état, cela ne signifiera pas que vous ne devez pas acheter le bateau, mais vous donnera un aperçu des frais à prévoir et de priorités d’entretien.
Choisir la mauvaise taille de bateau
Nous arrivons à la quatrième erreur à éviter lorsque l’on achète un voilier. Cette erreur est très liée aux trois précédentes. Il s’agit de la taille du voilier. Bien évidemment, la taille idéale d’un voilier est très subjective. Cette taille dépend : - Du budget - Du programme de navigation - De la place de port - Du certaine philosophie de la voile On retrouve deux situations : - Si nous achetons un voilier trop petit, les navigations vont vite devenir désagréables par manque de place, d’intimité pour les membres de la famille. Mais les navigations peuvent aussi devenir plus physiques si vous naviguez souvent, et par tous les temps. - A l’inverse, si vous achetez un bateau trop grand, c’est votre budget qui peut prendre un coup, ou un coût;). Dans le même temps, si votre voilier est trop grand, vous allez vite hésiter à partir en mer seul, ou le temps de quelques heures. La taille d’un voilier est donc une question de programme et de compromis. Avec le temps, je trouve qu’un voilier de 8 ou 9 mètres est un compromis qui permet de faire beaucoup de choses, d’en profiter sans exploser le budget. Vous recherchez un voilier d'occasion? Découvrez les annonces de voiliers dans notre rubrique dédiée. C'est par ici
Acheter un bateau sans avoir de place de port
Enfin, le dernier conseil est lié à la place de port. Pour le moment, encore, la problématique de la place de port est réelle. Il est très difficile d’obtenir une place sur ponton. Les listes d’attente peuvent dépasser les deux ans. Je déconseille donc d’acheter un voilier si vous n’avez pas de place. Bien évidemment, vous arriverez toujours à vous débrouiller, entre les places visiteurs, les places disponibles en hiver et les ports à sec. Mais votre budget va exploser. Donc : Pas de place, pas de bateau. Et la problématique est encore plus importante pour les multicoques. En Bretagne, par exemple, il est très difficile de trouver une place de port. Il existe, cependant, ds solutions : - Les mouillages réglementés : ces mouillages associatifs ou communaux permettent de bénéficier d’une bouée à faible coût. Il existe encore des places. Si votre mouillage est à sec à marée basse, vous n’aurez d’autres choix que d’acheter un dériveur ou un biquille. - Les voiliers transportables : Le voilier transportable permet de faire face à la problématique de la place de port. Dans le même temps, vous pourrez hiverner votre bateau chez vous et multiplier les zones de navigation. - Les ports à sec : cette solution est de plus en plus présente. Je vous invite à comparer les forfaits de mise à l’eau. Voilà, je vous invite à avoir ces 5 points en tête lorsque vous souhaitez acheter un voilier d’occasion. Si votre expérience vous fait ajouter d’autres risques d’erreur, n’hésitez pas à les mettre en commentaire. Read the full article
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Eldarya, A New Era - Episode 13
Originellement publié ici le 15 juillet 2022.
Ça y est moi aussi je sais que c’est Caméria dans la cellule ! :D
Bon alors cette fois je me lance dans l’écriture juste après avoir fini l’épisode, histoire que ce soit encore bien frais (contrairement à la température en France ololol) Bah euh pfff hmmmm gnnnn que dire… J’ai l’impression qu’on retombe dans le cycle un épisode correct suivi d’un épisode soporifique ? Quand on passe d’un épisode qui, certes, ne tient pas ses promesses mais a eu le mérite de tendre vers des trucs super intéressants, à un épisode qui renoue avec ses travers de dialogues à la con et de couturières arnaqueuses tout en ne faisant rien d’autre que de semer des graines pour de futures épisodes, bon, bah on s’ennuie un peu, quoi. J’ai dépensé 2766 maanas en dialogues et Purriry m’en a volé 930. Retournons donc joyeusement dans les lugubres cellules de la lugubre commanderie du lugubre Ordre du Temple du Jardin des Anciens. CDC TO : Valkyky le Terrassé CDC ANE : Personne, route de Mathieu le Templier
C’est donc une Caméria méconnaissable que nous retrouvons dans notre cellule. La guerrière de jadis est réduite à une femme malade et emplie de désespoir. Les deux amies font un petit rattrapage du temps perdu, et quand Caméria évoque son enlèvement, je peux pas m’empêcher de me demander, comme Erika, comment la Garde n’a pas pu être au courant. Ça me fait quand même rire le coup de « oh bah les fenghuangs ont dû penser qu’on était parties ou ils sont pas allés dans la forêt » genre ?? Du nord au sud et de l’est à l’ouest, je crois que le bon sens aussi s’est en allé par les portails, hein. Si Caméria est dépourvue d’espoir, notre héroïne, elle, est dépourvue d’instinct de survie, ce qui a ici l’avantage de lui faire essayer de trouver des idées pour sortir. Alors j’ai cru comprendre que le choix a une incidence aengel/daemon, mais j’ai vu qu’après, moi j’ai pris le choix neutre parce que ça me semblait le plus logique : choper un badge serait utile pour se déplacer rapidement dans le bâtiment et exploser la porte n’aurait fait que rameuter toute l’armée mdr (et euh j’ai pas envie de devoir des trucs à Leiftan lol) On chipe donc un badge à un soldat avant de l’enfermer dans une cellule et on part secourir les pauvres faëries affreusement torturés par ces gros méchants humains sans cœur.
Précepteur Héribrand en train d’extraire du maana, illustration
Et là, surprise, on croise Guerric, le chef du commando de l’épisode 8, que perso j’avais loupé à l’épisode précédent. Le bougre nous confirme la présence de Chù dans les parages et tente de sauver son derrière pas propre en proposant une alliance de circonstance parce que vous comprenez, maintenant qu’il a été enfermé, il est fâché contre les Templiers et regrette fortement d’avoir agi pour eux si c’est pour se retrouver dans une telle situation !!! Heureusement Erika a – un peu – appris depuis Leiftan et le laisse dans son trou pour retrouver Huang Chù, dont l’une des premières remarques concerne les traces sur notre t-shirt parce qu’attention, Erika a vomi. Retenez bien ça c’est très important. Chù nous apprend que Mathieu n’était pas avec elle et Leiftan quand ils ont été amenés à la commanderie. OH BAH CA ALORS QUI L’EÛT CRU ??? Leiftan est toujours pas dans les geôles et on repasse devant Guerric, qui maintient son envie de faire alliance juste pour sortir. J’ai choisi de le laisser dans sa cage, j’ai pas trop compris à quoi ça aurait pu servir de le sortir si c’est pour l’assommer après ou prendre le « risque » que quelqu’un le renferme derrière. Peut-être notre alignement aengel/daemon si on est sympa ou non, je sais pas, toujours est-il que clairement le gars tout ce qu’il veut c’est sortir et il fera tout ce qu’il peut pour ça, je crois pas qu’il en ait quelque chose à faire des fäeries, moi j’ai pas confiance, c’est un coup à ce qu’il se retourne contre nous si on retourne sur Terre pour l’affrontement avec Papounet. En retrouvant Caméria et les autres faëries, se pose la question de la suite des événements, notamment parce qu’on sait pas où sont nos autres partenaires de mission. Pas trop le temps d’y réfléchir quand l’Ordre rapplique, bien rapidement mis en déroute par Lance le dragon. Nevra est alors à nos côtés et il est très inquiet car il remarque qu’Erika a VOMI. Je vous en conjure retenez-le c’est d’une importance CAPITALE. Alors que Chù monte chercher ses affaires pour pouvoir ouvrir le portail, Nevra n’y va pas par quatre chemins : on a pas le temps de chercher Mathieu et Leiftan. Alors on ramasse les blessés comme on peut et on monte. Ça sert pas à grand-chose de s’attarder sur le conflit des escaliers ou dans le hall, mais j’apprécie le pragmatisme de Nevra et de Lance quant au fait de rien pouvoir faire pour les deux autres, même Leiftan qui semble être pourtant dans les étages. L’héroïsme c’est beau, rester en vie c’est bien aussi. Contactez-moi pour d’autres super slogans d’toilette.
Maintenant qu’on s’est échappés du donjon, il faut retrouver les autres. Et ça ne devrait pas être trop compliqué de retrouver un groupe de 30 pégus en chemise d’hôpital, complètement hagards et amaigris et avec des oreilles de lapin ou autres lianes sur la tête. Soit on les trouve eux, soit on suit les remarques de désapprobation de Marie-Justine qui dira à son fils de ne pas regarder les gens bizarres, car L’HôMmE a grand peur de la différensse……… Alors si dans l’absolu c’est pas faux, une part de moi a l’espoir qu’au moins une personne aura repéré la leader qui a l’air un peu plus vive que les autres pour lui demander si y’a besoin d’aide, s’il faut appeler la police ou même juste porter un gamin, on posera des questions sur le déguisement après etc Une fois le groupe réuni, Chù propose un truc stupide rapidement démonté par les autres et elle s’excuse en ajoutant « j’y ai pensé, je partage… » Non vraiment c’est pas la peine, c’est pas parce qu’une pensée traverse ton organe cérébral que tu es obligée de la vocaliser à tout le monde, des fois les pensées c’est mieux dans ton crâne et en plus ça nous ferait 14 maanas en moins sur la note, y’a pas de petites économies. Après on a l’histoire du mal ancien des vampires et TKT c’est qu’un conte pour enfants on s’en fout on verra ça plus tard hahaha !!! Donc dans l’épisode 14 ou 15 on partira faire un tour à Yaqut pour trouver un remède au mal ancien auprès de grands sages vampires en espérant qu’ils vont pas défoncer Nevra et Karenn (enfin Karenn ils peuvent en ce qui me concerne lol) C’est cohérent avec le bug d’il y a quelques jours où une carte vide de Yaqut est brièvement apparue sur la page du familier, en tout cas.
Nevra à l’épisode 16 si on le soigne pas
On arrive au portail, et j’ai lu quelqu’un rappeler qu’une fois on nous avait dit qu’il fallait autant d’ingrédients que de personnes qui traversent machin et que du coup on pouvait faire passer que le même nombre à l’aller et au retour et que c’était pour ça qu’on pouvait pas ramener Erika du coup pourquoi là on peut en faire passer trente de plus ??? On respire, Nore, on respire, on a dit qu’il fallait pas repenser aux portails sinon on pleurait. MAIS QUAND MÊME. Sinon la partie avec Caméria, quand elle dit à Lance que même s’il faisait partie de l’équipe de sauvetage ça changeait rien à ce qu’elle ressentait pour lui suite à la bataille de The Origins, moi ma question c’est est-ce qu’elle va se faire traiter d’emmerdeuse à pas vouloir faire d’efforts pour voir que Lance a changé ? :’) Mon autre question c’est par rapport à sa réaction selon si on lui a dit pour notre Papounet ou non. Au début j’avais pas dit parce que mdr j’avais encore un très très faible espoir que ce soit plus complexe donc j’ai juste dit « on a fait des recherches » et déjà je comprends pas pourquoi elle nous en veut de pas lui avoir dit ?? ‘Fin déso mais Erika lui doit pas cette information elle aurait pu ne pas vouloir le dire parce que c’est trop dur ou juste elle y pense pas ou j’en sais rien, puis en soi le lien de parenté d’Erika avec son ravisseur en quoi ça change la donne, surtout si c’est évident qu’Erika était au courant de rien ?? Pas compris. Surtout qu’en plus si on choisit de lui dire (comme je l’ai fait ensuite parce que j’ai voulu changer UNE autre décision dans l’épisode mais en rejouant trop vite j’ai missclick et fait des choix que je voulais pas faire du coup j’ai RE-joué une troisième fois rip), elle dit « oh merci de m’avoir dit pour ton père c’était très courageux t’étais pas obligée » d’accord alors pourquoi tu m’engueules si je le fais pas ??? Et en parlant du padre, le voilà qui débarque.
Nevra est sur ses gardes, il veut écouter ce que Papounet a à dire, et Erika aussi, bien qu’elle ne veuille pas le voir. Elle espère encore, et à nouveau, pareil pour moi. Enfin on m’avait fait sous-entendre qu’il n’était qu’une parodie de méchant mais l’espoir est têtu, alors écoutons… … BON BAH peu importe qu’on fasse subir d’horribles choses à des gens et qu’ils en meurent, de toute façon ils méritent juste d’être torturés pour avoir leur énergie parce que c’est des êtres sanguinaires méchants pabô alors nik l’empathie.
♫ LE MÉCHAAANT, LE MÉCHAAANT, OUIII C’EST LUIII C’EST LE MÉCHAAANT ♫
J’veux dire, même sa phrase sur Mathieu à la fin (oh Sa aLoR il connaît Mathieu mais koman se fait-ce ?????????) c’est digne d’un mauvais méchant, genre il est à moitié en train de larmoyer sur le départ de sa fille, et d’un coup *rictus mauvais* « Au fait hihi passe le bonjour à Mathieu mdr ! » Il manque plus que le rire de méchant pré-enregistré c’est désolant… Perso je suis comme Erika je pense qu’il croit sincèrement à ce qu’il dit et que tout est parti d’un vrai désir de retrouver sa fille, puis il a été embrigadé dans la secte de l’Ordre du Temple de Salomon/du Jardin des Anciens, et de fil en aiguille comme c’est un homme de pouvoir il a monté les échelons on ne sait comment pour se retrouver à la tête de la commanderie. Sauf que bah oui il a jamais cherché plus loin que la propagande qu’on lui a fait bouffer et maintenant c’est son tour de la faire bouffer aux autres. Par contre ! Je suis tout de même intriguée quand il dit que la Garde « ne t’a pas tout dit, à propos de nous, de tes pouvoirs. » Il sait qu’il est faëlien vu que la potion d’oubli n’a pas agi sur lui, et il est apparemment au courant des pouvoirs d’Erika, alors qu’elle a bien fait gaffe à ne jamais lui en parler. Du coup est-ce qu’il a soutiré des infos à Leiftan (ou bien Leiftan les lui a données de lui-même on sait pas) ou a-t-il appris autrement ? Et entre nous vous savez que je suis toute disposée à croire que la Garde n’aura pas tout dit à Erika. Sur ses pouvoirs, sur autre chose, whatever. J’ai lu un avis sur cet épisode disant que ce qui montrait que Hua était une bonne cheffe était le fait qu’elle ne disait pas non plus toutes les infos confidentielles à ses simples soldats. Alors euh, dans l’absolu oui ok, sauf que si je suis d’accord pour dire qu’Erika doit apprendre à respecter sa hiérarchie, elle a quand même un statut très spécial, celui d’Élue de l’Oracle, dernière des Aengels, Enfant des Deux Mondes et dernier espoir d’Eldarya. On SAIT que Hua lui a caché des trucs, quand on a retrouvé les balles dans la forêt elle était pas étonnée, elle a rien voulu dire. On SAIT qu’elle est capable de lui cacher des informations capitales la concernant sous prétexte que « snif snouf c’est trop dur de lui dire qu’elle est en train de mourir à cause de son lien avec le Cristal :’( » Alors je serais pas étonnée qu’elle (et peut-être Miiko avant elle) ait caché des infos sur ses pouvoirs. SAUF QUE BON, cacher des infos à Erika sur sa santé, ses pouvoirs ou la fusion avec la Terre, est-ce que c’est VRAIMENT bien avisé ?? Alors qu’elle est la clé pour régler le problème ??
Hua mauvaise cheffe confirmed c’est la loi
En parlant de hiérarchie, Nevra ??? Ce BG ????? Ptdr pardon mais durant cet arc il a gagné de ouf en charisme j’en reviens pas, il s’est plus comporté en vrai chef dans ces derniers épisodes que Miiko, Ezarel, Valkyon et lui-même réunis dans tout TO mdr. Il tient vraiment son rôle de leader, il prend des décisions sensées même si parfois déchirantes (on peut reparler d’Edgard certes parce que sauver 30 faëries affaiblis no problem mais un humain perdu c’est mort bon lol), et sa répartie face à Papounet j’étais à fond mdr Bon sa vraie erreur comme quelqu’un l’a déjà soulevé c’est d’avoir passé le portail avant Erika. Peut-être il s’est dit qu’elle pouvait se défendre face à son père et que y’avait pas de danger mais en fait on en sait rien, et en tant que chef de la mission il aurait dû passer en tout dernier pour s’assurer que tout le monde soit en sécurité. Mais ça devait faire plus cool pour la réplique sur Mathieu alors bon on s’assoit sur la cohérence du perso Lance aussi il devient stylé et ça m’énerve je trouve ça gâché à cause du passif avec ce personnage è_é
Nous revenons enfin sur les Terres d’Eel. Koori est là pour nous accueillir et invente des excuses pour pouvoir rester seule avec nous, du genre que c’est compliqué de passer un portail dans notre état, d’ailleurs elle se demande si c’est pour ça qu’Erika a V.O.M.I. Parce que je sais pas si vous êtes au courant mais ERIKA A DES TRACES DE V-O-M-I SUR SON T-SHIRT BREAKING NEWS DÉPÊCHE AFP L’ENFANT DES DEUX MONDE A VOMIIIIIIIIIIIIIII Sérieusement je sais pas ce qui a pris au scénariste de faire une fixette là-dessus, je sais pas si c’était pour instaurer une espèce de running gag mais euh, ça marche pas ?? ‘Fin ça donne juste lieu à des perso qui s’étonnent des traces de gerbe sur son t-shirt et au dialogue stupide avec Koori plus tard sur l’odeur d’Erika là mais sinon ? On s’en fout ?? A la limite si Erika avait eu une réplique d’énervement en mode « oui c’est bon j’ai compris que j’ai vomi » j’dis pas, mais ça aurait même pas été cohérent avec la scène donc bon à quoi bon nous emmerder avec son vomi ?? Erika essaie de se remettre de ses émotions mais repense à Mathieu et Leiftan supposément coincés sur Terre. Elle se dit qu’ils n’auraient jamais dû venir, alors autant Mathieu c’est pas déconnant qu’il ait été de la mission, en tant que terrien et en tant que force de frappe, autant Leiftan j’le dis depuis le début NON il a rien à foutre dans les missions de la Garde. Déjà il en fait même plus partie techniquement, et puis il sert jamais à quoi que ce soit, il est là que parce qu’il est un CDC et du coup à chaque mission hors du QG on se retrouve avec littéralement un boulet dont la présence n’est jamais justifiée in-game. On nous fout toujours Erika, les 4 CDC et un perso féminin dont la présence est logique (Koori pour les guider à Genkaku, Chù pour ouvrir le portail de retour, et j’imagine qu’on aura Karenn à Yaqut, j’ai hâte) alors que ça n’a pas de sens. Après qui sait peut-être que faute d’élever des chèvres dans la campagne eldaryenne, Leiftan arrivera à négocier sa liberté avec Papounet pour aller élever ses chèvres dans le Larzac.
Pétition pour autoriser Leiftan à partir élever ses chèvres
Koori se comporte comme une vraie bonne amie ici et ça fait du bien. Pas de sarcasme, pas de drama queen, pas de conseil stupide, juste une présence rassurante. Je comprends toujours pas comment on peut l’avoir pour amie et toujours vouloir Karenn dans son entourage lol Arrive ensuite le passage qui fâche. Alors qu’on se dirige vers l’intérieur du QG, on se fait alpaguer par quelqu’un qui, elle, est tout sauf une amie : Purriry. ARRÊTEZ DE NOUS FORCER A DÉPENSER UN QUART DES MAANAS D’UN ÉPISODE DANS UNE TENUE !!!!!!!!!!!!!! Sérieusement, laissez-nous au moins le CHOIX comme avant, quitte à mettre la carotte d’une illu au bout j’en sais rien mais ARRÊTEZ de rendre l’achat des tenues obligatoires ! Ça l’était pas avant et c’était TRÈS BIEN !!!!!!!!!!!! En plus désolée mais ça sort complètement de l’épisode, on était dans une scène intense émotionnellement avec Erika qui pleure dans les bras de Koori, on retrouve Jamon et le familier et là BAM, Purriry qui fait son hypocrite en mode « oh là là j’étais inquiète tiens achète ma tenue sale radine » puis on repart sur « oh là là je suis traumatisée » wtf. N’importe quoi. Aucun intérêt non plus au dialogue avec Koori dans la chambre, qui part inutilement dans des longueurs débiles qui n’ajoutent ni à l’histoire, ni au perso, ni à sa relation avec Erika, qui sont pas drôles et rallongées de façon arbitraire, mais attention on prend bien soin de rappeler qu’Erika sentait MAUVAIS parce que souvenez-nous elle s’était VOMI DESSUS du coup ça SENTAIT MAUVAIIIIIIIIIIIIS. Trézimportan.
Nous croisons Mathieu en allant à la Salle du Conseil. Bien heureuse de retrouver son gars en un seul morceau, Erika est tout de même méfiante et lui demande de lui raconter ce qui s’est passé. Y’a plein de trucs qui pourraient lui faire douter de la véracité de son histoire, genre la cascade en pleine route, pourquoi il a pas été seringué comme les autres lui spécifiquement, mais c’est le détail de la voiture impossible à ouvrir de l’intérieur qui fera comprendre à Erika qu’il raconte des bobards (also on rappelle que c’est M. Muscles qui lui a dit à la fin de l’épisode 11 que ça s’ouvrait pas, elle a juste redécouvert après parce que mdr Erikonne). Bon après c’est la meuf qui a compris l’identité de Leiftan à cause d’une syncope random et pas de tous les milliards d’indices qui lui étaient lancés à la figure donc bon. Et en plus Mathieu s’est grillé tout seul en disant que personne lui a parlé du père d’Erika alors qu’il a pas relevé plus tôt quand elle a dit que Papounet retenait Leiftan. Ce qui fait qu’en vrai, techniquement elle aurait eu largement de quoi douter avec cette conversation seule, sans la réplique de Papounet, ce qui aurait permis à Nevra de tenir son rôle et de nous éviter un énième trope de méchant très méchant, mais bon fallait bien montrer que Papounet est très méchant et puis euuuuh, on va pas se mentir, c’est vrai qu’il y aurait eu un risque que ça se finisse par « hmmm y’a des trucs pas très clairs dans son histoire mais tant pis j’y réfléchirai après » et elle aurait oublié mdr Hua nous apprend qu’une mission avec Nevra, Karenn et Chrome est déjà mise en place pour aller secourir Leiftan mais qu’il n’était pas question d’y inclure Erika, ce qui est une bonne chose, un bon point pour Hua qui prend enfin une bonne décision ! En plus faut-il rappeler que, lors de l’entraînement à la furtivité, le réflexe d’Erika a été de hurler « NEVRA T OU ??? » quand il s’est planqué ? J’ai envie de demander s’ils vont utiliser le même portail et si ça veut dire qu’il faut encore des fleurs de j’sais pas quoi super rares et des cailloux couvés par Lance mais on a dit stop les questions sur les portails mais je suis désOLÉE ÇA ME DÉMANGE. Suite aux interrogations d’Erika, Hua nous rassure, oui y’a de la violence à Eldarya, oui y’a eu des cas d’agressions envers des humains mais ce sont bien eux les méchants persécuteurs et la Garde c’est les Jontils™ qui protègent tout le monde et qui font rien de méchant et qui n’utilisent la violence qu’en dernier recours parce qu’ils sont le Bouclier qui protège Eel (˘⌣˘✿)
1maxx2ronpich
Alors c’est cool hein d’aborder la notion de violence systémique vs la violence individuelle qui dénote pas d’une domination d’une classe sur une autre, bravo on est bien dEcOnStRuiT (sauf pour écrire des scènes de fétichisation lesbienne apparemment mais bref), mais en terme de scénario et de construction de l’histoire on reste néanmoins sur un schéma super basique de « Très Jontils™ versus Très Maychans™. » Je vais me répéter mais même si là avec ce passage vous essayez de faire dans la nuance en nous disant « oui tous les humains sont pas méchants et tous les faëries sont pas gentils malgré l’oppression systémique exercée par les humains sur les faëries, » bah on a quand même d’un côté : - La Garde d’Eel pour qui on déploie des trésoooors d’ingéniosité afin de la dédouaner de toutes les âneries qu’elle fait, que ce soit les décisions pourries de Miiko allant de la potion d’oubli à sa gestion catastrophique de manière générale, que ce soit ses exactions passées ou ses inactions genre pour les Myconides, quoi qu’on dise ou quoi qu’on fasse on trouve quelqu’un pour nous dire que la Garde est grande, la Garde est belle, la Garde est généreuse, si t’étais pas tombée dans la Garde oh là là imagine comment ça aurait été hyper méga pire, et si la Garde fait des erreurs, c’est toujours en toute bonne foi alors faut pas lui en vouloir, car la Garde est grande, la Garde est belle et la Garde prône le Pardon et la Tolérance, car les ressentiments ça plombe l’ambiance. - De l’autre les Très Méchants Templiers dirigés par le Très Méchant Papounet, rendu doublement méchant par le fait qu’il aurait dû être un allié vu que c’est le Papounet, les humains de l’Ordre sont présentés comme des gros benêts qui ne font que suivre les directives (Guerric a un langage bien plus familier que les autres persos et on lui fait dire qu’il ne comprend même pas certains mots un peu complexes) et qui n’ont pas une once d’empathie pour les faëries (ils les traitent comme du caca et si leurs hurlements les dérangent c’est juste parce que ça pourrit l’ambiance de travail), et en vrai même les autres humains qu’on voit sont pas montrés sous une bonne lumière : Ignace est celui qui nous a vendus à Papounet, Cobra n’est qu’un sbire et les badauds ne font que des remarques désagréables sur les fugitifs. Je sais pas, y’aurait eu mille façons d’apporter un chouille de nuance pour sortir de ce manichéisme hyper tranché : un soldat de l’Ordre qui se demande si c’est vraiment bien de faire subir ces expériences à des gens (qui peut se faire remettre à sa place par un autre soldat hein mais c’est l’idée), un passant qui propose de l’aide, des membres de la Garde qui la remettent en cause ou même des hauts placés qui prennent de mauvaises décisions ET c’est présenté comme tel sans qu’on essaie de les dédouaner, ou même que, oui, il y ait du vrai dans la version du Grand Exil présentée par l’Ordre. Même dans l’histoire du Sacrifice Bleu c’est pas tout blanc ou tout noir avec l’histoire des aengels et daemons, et en vrai il n’y a que dans cet épisode qu’on reconnaît que c’était un passage de violences de la part des eldaryens, avant même quand on a enfin daigné parler de génocide ça a été pour dire ensuite que t’façon ils l’avaient bien cherché lol… Je suis pas fondamentalement contre l’idée que le Grand Exil soit dû à des persécutions, entendons-nous bien, mais si on veut être honnêtes, les races fantasy condamnées à l’exil et persécutées par les humains c’est du vu, revu et re-revu, non ? Ce qui m’ennuie surtout c’est qu’on a eu plein d’occasions d’avoir des trucs plus complexes, vous étiez vraiment partis pour écrire des arc et des scénarios à la morale ambiguë, vous étiez prêts à partir sur des réflexions très intéressantes, et à CHAQUE FOIS, ça s’arrête en pleine course pour finir sur du Très Jontils™ versus Très Maychans™. Vos lecteurs ont minimum 16 ans, ils vont pas s’arrêter de respirer si vous faites plus complexe, hein, au contraire. Tout ça pour qu’en plus les méchants soient en carton pâte. Naytili elle a servi à RIEN, zéro, que dalle, elle a introduit que quelqu’un lui avait appris à corrompre le Cristal, ce qui aurait été une piste trop cool à explorer mais non on en a plus jamais entendu parler, Marie-Jeanne elle était là pour faire pleurer dans les chaumières avec Mery pour qu’ensuite il y ait la décision HIDEUSE de la faire partir à l’aventure avec Twylda, Leiftan mdr il s’est souvenu que c’était pas bien d’être méchant juste quand il s’est fait griller bizarrement et du coup il est redevenu gentil parce qu’un perso l’a dit et basta, et Lance pareil oh là là il a tué son frère ça y est il a eu le déclic on peut le mettre en taule pour la forme et après il peut être chef de l’Obsidienne et on oublie tout YOLO. Je n’ai absolument aucun doute que Papounet va avoir un sursaut de conscience au dernier moment et se sacrifiera pour le bien de sa fille dans l’affrontement final ou un truc dans ce goût-là, vu l’obsession du sacrifice qu’on a ici. Et il faudra alors le pardonner parce que quand même, Erika, il s’est sacrifié tu pourrais faire un effort pour voir qu’il a changé !
Oui j’ai toujours quelques rancœurs on se refait pas que voulez-vous
Pour la question de Mathieu, au début je l’ai dit à Hua, mais j’ai réalisé que c’était pas ce que je voulais faire, ça correspondait pas à mes intentions de jeu, c’est pour ça que j’ai fait des replays : pour pouvoir le cacher à Hua. « Pffff Nore c’est n’importe quoi, tout à l’heure tu t’es plainte que Hua cachait à Erika des trucs qu’elle devrait pas lui cacher, et là tu caches à Hua une info hyper importante pour la Garde, à savoir qu’un de ses membres a potentiellement fait partie de l’organisation qui les a attaqués, t’as pas honte ? è_é » C’est une excellente remarque. Mais déjà, si pour nous c’est quasiment sûr depuis qu’on a appris que Mathieu s’est enfui pendant l’attaque, pour Erika elle n’en est encore qu’au stade de la supposition parce qu’il a dit avoir sauté d’une voiture qui n’aurait pas dû s’ouvrir et que son père a dit le connaître. C’est très maigre comme preuves, techniquement, et attendre d’en avoir plus, voire de soutirer des aveux, ça peut aussi s’entendre. Surtout que c’est ce que préconise Hua si on lui dit. Après oui y’a aussi que je m’en fous de perdre du LoM avec Hua mais pas avec Mathieu et que j’aime bien la jouer chaotique ça joue aussi mdr. Enfin dans l’absolu j’aurais préféré un troisième choix, genre pas qui nie ouvertement mais plutôt « Euh… Je n’en sais rien… Je voulais juste le retrouver… » ou un truc comme ça. Vient le cauchemar avec Leiftan mort suite aux expériences, ce qui ne restera qu’un cauchemar évidemment, on est pas au dernier épisode et de toute façon on l’a déjà cru mort deux fois et le Destin nous l’a malheureusement rendu alors bon. On va méditer, on ressent la magie dans l’air et les mouvements du maana (surtout le mouvement hors de mon porte-monnaie tellement cette séquence s’étiiiiire comme du beurre sur une tartine trop grande), Ophélia arrive pour nous dire qu’il y aura peut-être plusieurs fins à la saison selon nos choix, Eldarya meurt, fin de l’épisode !
Bon bah au final j’ai eu plus de trucs à dire que ce que je pensais mdr On nous confirme que les méchants sont méchants et que les gentils sont gentils et persécutés, on essaie d’apporter des nuances mais en vérité ça change rien au manichéisme du jeu qui plonge la tête la première dans des tropes vus et revus et des scénarios dont on devine les plot twists au moins 4 épisodes en avance. Je veux dire, Mathieu j’ai choisi sa route parce que sous son air de « simple humain perdu à Eldarya » c’était une évidence qu’il allait y avoir anguille sous roche avec lui. Dès le début ça théorisait qu’il était un traître et travaillait peut-être pour une organisation louche sur Terre. Dès qu’il a dit comment il s’est retrouvé sur Terre ça paraissait trop simple, on a rapidement eu une grosse suggestion subtilllllle qu’il était pas venu là par hasard, et alors quand il s’est enfui devant les soldats c’est devenu impossible de pas penser qu’il les connaissait. Papounet c’est une caricature sur pattes et sa fin le sera probablement tout autant. Au final en plus on se retrouve à suivre le même chemin que la saison 1, avec un « traître » qui se cache dans la Garde et fait partie d’un plan pour détruire les faëries. J’ai mis « traître » entre guillemets parce que je crois pas que Mathieu ait eu l’intention de nuire à la Garde, de les trahir ou quoi. Peut-être au début mais ça sera le classique « huhuhu au début j’avais un but méchant mais j’ai appris à connaître les faëries et comme je les trouve sympa je veux plus les buter. » C’est évident qu’il ne veut plus être un Templier, et s’il est sur Eldarya c’est peut-être aussi qu’il les a fuis, tout simplement. Sa traîtrise réside plutôt dans le fait qu’il n’aura rien dit en voyant le blason, qu’il n’aura prévenu personne, et oui j’espère qu’il répondra de ça, mais de toute façon on sait très bien qu’à l’instant où il dira « j’suis désolé » en se passant la main dans les cheveux, Hua dira « ok, » l’absoudra de tous ses péchés et il pourra reprendre sa vie comme avant parce que c’est bon, il a mis en danger des membres de la Garde et son organisation a torturé des faëries mais eh, il a dit qu’il était désolé, il faut être tolérant et pardonner… Le découpage de l’histoire en plein de petites lignes c’est toujours aussi désagréable à lire, je sais que vous refuserez de changer mais je continuerai de le dire au cas où. En parlant de trucs que je continue de dire au cas où, je l’ai pas fait aux épisodes 11 et 12, mais rappel que, si je comprends qu’on sache pas où sont Ezarel, Kero ou autre parce qu’ils sont en vadrouille, y’a pas de raison qu’on sache pas où est enterré VALKYKY. Voilà, je continue de m’attendre à une visite de Yaqut très prochainement, du coup on verra ce que ça donne. A12C4 !
Comme on écrivait à la fin des mots dans les agendas des copines en 2004
#eldarya#eldarya a new era#eldarya a new era episode 13#mes avis#J'AI ENFIN RATTRAPE MON RETARD !!!!!#bon le 14 va sûrement sortir dans moins de deux semaines mdr#MAIS QUAND MEME#ça m'avait presque manqué d'écrire de longs avis comme ça#après j'ai quand même l'impression d'avoir un peu perdu la main
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Pour le Intimacy prompt je te laisse le choix : soit 74 pour ton OT3 💕 soit 49 pour notre roi et notre criminel préféré 💞
(shaving, then)
(il a fini à plus de 4400 mots, le bousin :D)
Sur le fil du rasoir (aussi sur AO3)
(not fully suitable for Tumblr -18)
Au départ, Arthur n’était plus chaud que ça.
– Je suis pas plus chaud que ça.
– C’est vous qui voyez, a rétorqué Venec, mais vu votre passif, je vous laisse pas tout seul dans une baignoire avec un rasoir à la main.
Ça, c’est sûr, c’est de l’argument massue. Et il faut dire que Venec, avec une délicatesse dont Arthur ne l’en aurait pas cru capable avant leur fuite à Rome, n’en use quasiment jamais.
– Ça va, a grommelé Arthur, qui n’est pas du genre à accepter sans broncher la défaite, c’était il y a dix piges.
Venec l’a fixé du regard sans rien dire. Pas besoin. Le pli de ses lèvres et le reste de crainte dans ses yeux en dit long. Une crainte vieille de plus de dix ans. Pourtant on ne peut pas dire que la dernière décennie fut exempte de frayeurs, petites et grandes.
C’est toujours bizarre pour Arthur de se rendre compte que quelqu’un, allez savoir pourquoi, tient à lui à ce point. Il y a toujours quelque chose dans un coin de sa tête qui veut gueuler Mais qu’est-ce que ça peut bien vous foutre si je suis pas là !? comme il aurait voulu gueuler à Guenièvre ou Bohort quand ils venaient le voir chez sa mère, les yeux humides, les mains tremblantes comme s’ils auraient voulu le saisir par le manteau pour… le secouer ? Le retenir ? S’assurer qu’il était encore là ? Lancelot, l’urgence de la fuite, l’envie de vivre malgré tout, tout ça lui avait donné l’impulsion de départ. Mais c’était en partie pour échapper à cet amour devenu insupportable qu’il avait accepté que Venec le vende à Quarto, et qu’il était resté aussi longtemps.
Arthur Pendragon, ancien roi de Logres, peine à accepter l’idée d’être indispensable. Lui qui a tant fait pour qu’on le laisse peinard une fois Excalibur replantée dans la roche… Pour une fois, une seule, il n’aurait pas été responsable d’un royaume tout entier, n’aurait pas eu plus de poids sur ses épaules que le péquin moyen. Ça aurait dû le soulager, combler le vide béant qu’il sentait grandir en lui les mauvais jours.
Et puis non.
Même à Rome, où une seule âme était au courant de son existence (en tant qu’Arthur, pas un des clodos anonymes qui créchaient de temps en temps dans l’ex-villa Aconia), et même après des mois à lui tourner le dos pour l’avoir trahi, cette âme trouve encore le moyen de tenir à lui.
C’en est touchant, un peu.
– D’accord, finit-il par dire. Va pour le rasage.
Peut-être qu’en d’autres circonstances il aurait pu lancer Si vous tenez tant que ça à me voir à poil sur le ton de la plaisanterie, s’il avait été d’humeur. Mais Arthur n’est pas friand de grivoiseries gratuites, et certainement pas à propos du bain. C’est un moment spécial, le bain. Après avoir passé ses jeunes années à se racler de pied en cap pour faire sa toilette sans les huiles parfumées des bourges pour calmer le feu que le strigile allumait sur la peau, Arthur devenu souverain savourait dès qu’il le pouvait une bonne trempette en compagnie de cette merveilleuse invention gauloise qu’était le savon. C’était un rare moment de détente absolue où pendant quelques minutes le monde n’existait pas.
Faire le vide, avait dit Guenièvre un jour fatidique, et elle avait eu raison. Cette fois-là, le vide avait surpris Arthur enfin détendu et l’avait happé tout entier.
Curieux que le bain reste tout de même un refuge, après ça.
Arthur se redresse un peu dans son baquet tandis que Venec tire un tabouret derrière lui. Quand il lui tend un linge humide, Arthur tique.
– Je peux savoir ce que vous fabriquez avec ça ?
– Relax, Sire, c’est juste un linge chaud, ça va pas vous mordre.
– Je vois très bien ce que c’est, je veux juste savoir ce que vous comptez en faire.
– Ben, vous la mettre sur la figure. Ça détend. Y avait pas de barbier, à Kaamelott ? Vous aviez pas un larbin pour vous raser, le matin ?
Non, Arthur n’avait pas de larbin qui le rasait le matin sous prétexte qu’il était roi et que les rois se devaient de tout déléguer. Quand Dame Ygerne s’était aperçue que son royal fils se rasait lui-même au lieu de prendre un barbier, elle avait levé un sourcil assassin. Ça fait peuple, disait-elle. Mais Arthur avait refusé tout net de changer ses habitudes. Personne d’autre que lui n’approcherait une lame de sa peau, et puis c’est tout.
Oui, l’ironie.
Difficile d’y échapper, parfois.
Mais bon. Même avant, même quand Arthur était roi et quand Venec était mi-pourvoyeur, mi-contrebandier, semi-enquiquineur et squatteur de chambres vides à temps partiel, au fond Arthur lui faisait confiance. Venec pouvait vendre ce qui ne lui appartenait pas, au besoin vider le contenu de ses royales poches, il n’aurait jamais été jusqu’à le poignarder dans le dos. Jamais.
Et d’ailleurs, quand Arthur a mis sa vie – ou ce qu’il en restait – dans les mains de Venec, Venec a soufflé sur les braises jusqu’à rallumer une étincelle. Il ne l’a pas seulement caché et protégé pendant le long voyage jusqu’à à Rome, il l’a obligé à boire, à manger, à bouger, à ouvrir les yeux. Arthur a retrouvé le chemin vers lui-même qu’il avait perdu en suivant le fil du sel, de l’iode, du pain un peu rassis, et de la piquette diluée à l’eau et partagée sans jamais avoir besoin de demander. Arthur a peu à peu retrouvé des forces en piochant dans celles de son compagnon, offertes sans contrepartie aucune. Et chaque fois qu’il revenait à lui, chaque fois que le gouffre s’ouvrait pour le tenter, Venec était là, avec ses mains habiles, sa voix calme, ses yeux perçants, plus bleus même que le ciel quand il se décide à être vraiment bleu.
Les semaines passées dans l’ex-villa Aconia, consacrées uniquement à un retour à la vie dont la constance avait surpris Arthur, aurait pu être les meilleures de sa vie sans les fantômes qui lui tiraillaient l’âme et lui plombaient les membres.
Pas une fois durant le trajet retour, de Myos Hormos à Alexandrie, de Tarraco à Burdigala, Venec n’a évoqué ces semaines-là. Il a parlé, beaucoup ; plaisanté, de temps en temps. L’a asticoté, aussi, pas mal. Mais il n’a pas soufflé mot de ce qu’ils ont partagé à cette époque. Les quelques neuf années écoulées depuis, plus le fait que Venec a somme toute balancé Arthur à Alzagar, ont refroidi les relations autrefois assouplies par la proximité des corps et des cœurs. Évidemment, entre le planton qui les surveillait constamment, le froid, et le bruit de la cage à roulettes, l’environnement ne se prêtait pas tellement aux confidences.
Mais là… c’est différent.
Et puis, même en l’ayant arraché à une vie de labeur souvent harassant mais tranquille, Venec reste Venec. Et Arthur a confiance en lui.
Il laisse Venec lui emmailloter la figure. C’est pas désagréable. Le linge est humide, bien chaud sans être brûlant ; la chaleur, combinée à l’eau du bain, passe comme un baume sur des petites plaies à vif. Ça ne cicatrise pas, mais ça calme. À tel point qu’Arthur se prend à regretter la sensation lorsque Venec le lui retire.
L’étape suivante consiste à lui passer de l’huile sur le museau. Arthur lève les yeux au ciel.
– Dites, vous trouvez vraiment que c’est nécessaire ? Ils ont déjà foutu tout un tas d’huiles de bain là-dedans, j’ai l’impression de mariner comme un fromage grec.
– C’est nécessaire pour le rasage.
– Je vois. Vous me faites la totale.
– Exactement. Maintenant fermez la bouche, parce que sinon vous allez bouffer du savon. Ou du blaireau, au choix.
Arthur ne sait pas où Venec a appris l’art du rasage, mais le savon à barbe est monté comme de la crème fouettée et la brosse danse sur sa peau sans jamais la racler. C’est la première fois en dix ans que quelqu’un le touche avec autant de sollicitude. Des petits ronds rapides, minutieux, qui couvrent de mousse le bas de son visage en laissant libres les lèvres. La crème de savon ne franchit jamais le seuil des narines. Un vrai pro.
C’est tentant de le lui faire savoir. Mais les compliments ne sont jamais venus facilement, pour Arthur. Et puis ouvrir la bouche, ce serait défaire tout ce beau boulot. Alors il se tait, et il continue à se laisser aller.
Il y a bien une seconde d’hésitation au moment où le rasoir passe devant ses yeux. Arthur ne sait pas si c’est lui ou bien Venec qui marque ce temps, ce soupir (ou demi-soupir, juste le temps d’une croche), juste avant que la lame entre en contact avec sa peau.
C’est lent.
C’est délicat.
Et c’est tout sauf détendu, d’un coup.
Le silence est absolu, ou presque. Les larbins qui s’affairent dans la vaste demeure du Duc d’Aquitaine, le croassement lointain des corbeaux depuis la forêt voisine, tout ça a disparu. Ne restent que la chanson du rasoir, par à-coups, le bruissement des vêtements de Venec quand il essuie la lame sur un linge, et sa respiration, là, tout contre l’oreille d’Arthur. Inconsciemment Arthur calque la sienne dessus. C’est un souffle lent, régulier ; son rythme est familier comme une mélodie qu’Arthur aurait fredonnée autrefois, puis un peu oubliée, pour mieux la reconnaître en l’entendant à nouveau. Ça le calme. Mais pas que. Et ajouté à la sensation de la main de Venec (parfaitement stable) et à l’odeur de sa peau là, toute proche (même sous la crasse raclée à la romaine, même avec une effluve discrète mais tenace de sirop de dates, la peau de Venec ça reste la peau de Venec), ça a même tendance à (hmm) raidir certaines portions de sa personne au lieu de les détendre.
(Des portions qui ne se sont que très peu manifestées pendant la dernière décennie. Arthur décide illico de mettre cette mutinerie anatomique sur le compte de l’habitude perdue de l’intimité et la chaleur de l’eau du bain.)
La lame glisse dans le sens du poil. Doucement. Puis, une fois que le menton d’Arthur a l’air débarrassé du gros de la tignasse qui y avait élu domicile et qu’il se dit qu’il va pouvoir sauver la face, le rasoir revient, cette fois dans l’autre sens.
(Eh merde. Il aurait dû demander un bain moussant plutôt que les huiles de bain qu’on lui a imposées. Il n’a rien, absolument rien pour camoufler une érection qui a largement dépassé le stade de la demi-molle.)
Si encore il était en droit d’espérer que Venec en ait envie, lui aussi… Mais après neuf ans d’absence, puis des lieues et des lieues à lui faire la gueule dans un silence aussi glacial qu’un hiver breton, ce genre d’intimité est sans doute très, très loin des pensées de Venec. Et c’est normal. Arthur a eu beau offrir sa confiance à Venec une nouvelle fois avec le coup du rasage, il sait qu’il a tout fait pour que ce ne soit pas réciproque.
(Ce ne serait pas la première fois qu’il se saborde tout seul comme un con.)
– Vous voulez toujours pas qu’on vous appelle « Sire », hein ?
Ouh là. Heureusement que Venec est en train d’essuyer son rasoir. Le son de sa voix, pourtant basse, fait bondir Arthur comme si on le réveillait en sursaut. Il aurait pu ajouter une bonne estafilade à sa collection.
– C’est à dire qu’à partir du moment où je ne suis pas roi, dit-il en s’efforçant de foutre un coup de pied métaphorique au chat logé dans sa gorge, j’en vois pas l’intérêt.
– Savez, fait Venec en lui faisant pencher la tête sur le côté (légèrement, oh, très légèrement) pour le raser sous l’arête de la mâchoire, les gens qui vous appellent « Sire », c’est pas pour vous emmerder, à la base.
– Je sais.
– Moi par exemple, j’aime bien vous taquiner à l’occasion, mais pas là-dessus. Si je vous donne du « Sire » c’est juste question d’habitude.
– D’habitude…
Arthur, n’osant bouger, se contente d’un léger soupir.
– Ça fait une douzaine d’années que je suis plus roi, et vous me parlez d’habitude.
– Ben ouais. Je vous avais dit que je préférais vachement quand c’était vous, le roi.
Quelque chose, chez Arthur, se réjouit d’entendre cet imparfait. Il préférait quand c’était lui, le roi.
Une petite voix – ténue, silencieuse pendant bien des années – lui murmure que cet imparfait l’est dans tous les sens du terme et que Venec, dont il entend encore la voix obstinée, un peu déçue, avait raison de préférer un roi à un autre.
– Ça a pas vraiment changé, d’ailleurs.
Et puis Venec penche la tête d’Arthur en arrière pour avoir accès à sa gorge. Arthur sent son souffle sur son cou, sur le creux de son épaule nue, encore humide. Les mots le fuient, ses pensées s’éclipsent. Ne restent que le désir, ranimé comme si Venec avait soufflé sur les braises, et la tendresse amusée qu’il s’est toujours laissé ressentir pour le bandit. Les deux sensations se percutent et forment le début d’une de ces tempêtes comme il en a vu lors d’un passage par l’Égypte, il y a cinq ans. Un monstre de sable qui vous prend à la gorge, vous plaque par terre, vous bouche la vue. On se sent tout petit face à un machin pareil.
Est-ce bien le moment pour que son cerveau lui rappelle qu’il n’a pas tenu quelqu’un dans ses bras depuis dix ans, franchement.
Arthur garde les yeux fermés, comme pendant la tempête de sable. S’il les ouvre, s’il voit les bras de Venec (en manches de chemise remontées sur ses avants-bras), sa poitrine et le creux de sa gorge juste au-dessus du laçage de sa tunique, il va être tenté d’y poser ses doigts. Ses lèvres. D’offrir les siennes.
(Quelque part, le déluge de sensations est pire sans la vue. Son désir ne faiblit pas. Au contraire, il en est même attisé.)
Le tout dernier coup de lame sur sa peau donne l’impression d’une infinie minutie. La respiration contre sa joue s’est accélérée, presque saccadée. Quand Arthur entrouvre les yeux, il s’aperçoit que la main de Venec tremble un peu.
Arthur attend patiemment que Venec essuie le rasoir et le pose sur le meuble qui contient le petit bazar nécessaire. Puis tire son tabouret et s’asseye presque en face de lui, le bras gauche sur le bord du baquet. Presque les yeux dans les yeux.
Putain, qu’ils sont bleus.
– Moi non plus, j’ai pas vraiment changé, croasse Arthur, le chat toujours planté dans la gorge ; le mélange est intéressant, zoologiquement parlant. Je suis toujours un peu un connard, des fois.
Désolé, veut-il dire, désolé de vous avoir fait la gueule aussi longtemps alors que vous méritiez pas plus d’une semaine à tout casser.
Le sourire de Venec est un éclair dans son visage buriné. Sa barbe a tourné poivre et sel depuis Rome. Arthur a immédiatement envie d’y fourrer ses doigts.
– Je sais, dit Venec en avançant d’un pouce. Je vous en tiens pas rigueur. Et puis vous m’avez jamais fait l’insulte de me prendre pour un enfant de chœur non plus.
– Encore heureux.
Arthur ne bouge pas d’un cil, figé par l’instant. Il ose à peine respirer. Ce n’est pas à lui de faire le premier pas – pas après le long voyage en silence.
Un souvenir lui revient en tête ; une plage bretonne, au coucher de soleil, une empoignade qui avait fini par un autre style de corps à corps. Un désir tellement fort – malgré le sable et l’eau de mer – qu’ils en avaient tremblé comme des gamins, Venec comme lui. C’est Arthur qui avait fait le premier pas, alors, suivi de très près par Venec.
Là, tout de suite, Venec n’a que quelques pouces à faire s’il veut le faire, ce fameux premier pas. Ses yeux sont rivés sur les lèvres d’Arthur –
(et oh, d’autres genres de souvenirs lui reviennent, Venec qui goûte à ses lèvres à pleines dents, quitte à les lui laisser rouges et gonflées)
– mais c’est sa main qui se lève, lentement comme pour ne pas effaroucher un oiseau, et qui se pose contre la joue d’Arthur. Son pouce effleure sa pommette.
C’est un premier pas.
La tension ne retombe pas, mais quelque chose en Arthur lâche prise. Il laisse tomber son front contre celui de Venec et esquisse un sourire.
– Vous croyez qu’il y a d’autres choses qui n’ont pas changé ?
– Chaipas, murmure Venec. Mais j’ai bien envie d’essayer pour voir, pas vous ?
Cette fois, pas moyen de savoir qui fait le premier pas. Le baiser vient naturellement, en un seul mouvement. La main de Venec est chaude contre la joue d’Arthur, celle d’Arthur se glisse derrière la nuque de Venec, et leurs bouches continuent à se chercher comme si elles s’étaient cherchées pendant dix ans. Un souffle plus tard, et ils replongent, avec les langues cette fois, les lèvres et les dents. Arthur manque sérieusement de pratique et il a un sacré retard à rattraper. Ça fait longtemps, très longtemps qu’on n’a pas voulu de lui comme ça. En fait, la dernière fois… la dernière fois, c’était Venec lui-même, pendant ces jours mi-rêvés mi-fantômatiques à Rome.
Arthur a bien quelques fantômes qui le gênent encore aux entournures. Sa tête est loin d’être débarrassée de tout le bordel qui l’a encombrée jusqu’à ce que le vide devienne la seule échappatoire. Mais il a appris, durant ses années d’esclavage (plus théorique que celui de beaucoup de ses compagnons d’infortune), à se concentrer sur l’instant présent – et l’instant présent, c’est Venec, l’urgence de leurs baisers, l’envie folle d’Arthur de les pousser plus loin, d’étreindre et d’être étreint jusqu’à en voir des étoiles.
Et au vu des bruits de vêtements qu’il entend, du fait que les mains de Venec le quittent pour farfouiller dans ses ceintures et ses attaches, il ne doit pas être le seul.
Une fois débarrassé de la dernière épaisseur – une chemise de lin qui a dû être blanche avant leurs mois de pérégrinations à travers le monde connu – Venec se penche à nouveau pour embrasser Arthur. Arthur choisit une autre forme d’embrassade et l’attrape à bras-le-corps. Venec passe par-dessus le bord du baquet pour finir dans l’eau avec un glapissement de surprise.
Pendant que les remous se calment et que Venec trouve une position plus confortable, Arthur l’observe – les observe. C’est qu’ils seraient presque devenus vieux, à force de vivre. Ils ont tous deux des grains de beauté en plus, des rides, des cicatrices. La peau un peu plus lâche, les muscles un peu moins durs. Les années ont laissé leur empreinte sur leur corps, chacun à sa façon. C’est presque une surprise. Arthur n’a pas prêté plus que ça attention ni à son corps, ni à celui des autres, depuis des années.
La dernière fois, ils n’étaient déjà plus des jeunes hommes.
Qu’à cela ne tienne. La jeunesse n’a qu’un temps. Et l’expérience, c’est pas si mal.
Venec suit son regard, mi-figue mi-raisin, et en tire une interprétation erronée.
– Ben, ouais. Ça fait dix piges, quoi.
– M’en fous, fait Arthur, avant de le saisir par tout ce qu’il peut attraper et de l’attirer contre lui. Ça fait dix piges pour moi aussi, au cas où vous l’auriez pas remarqué.
– Pas ma faute si vous aimez vous faire désirer—aah—
L’ombre d’un « Sire » plane à la fin de la phrase, détrôné in extremis par un gémissement dû à la mise en contact de certaines parties stratégiques. Arthur lui-même doit se mordre la lèvre inférieure pour ne pas y faire écho. Pas besoin que toute la cabane rapplique, ce qui risque d’arriver s’ils font un peu trop de bruit.
Le mouvement suivant lui arrache tout de même un râle malgré ses efforts pour l’étouffer. Le plaisir lui saisit la poitrine, le prend à la gorge, et pour se décharger du trop-plein il presse son visage contre le cou de Venec.
Venec, visiblement, a également son trop-plein à lui. Son poids sur Arthur se fait plus lourd. C’est peut-être dû au fait qu’il ne s’accroche que d’une main au bord du baquet. L’autre s’est glissée entre eux, niveau bas-ventre, les a rivé l’un à l’autre, et nom de Dieu que c’est bon.
– C’est ça que vous aviez en tête ? demande Venec, et Arthur lui envie sa cohérence. Lui est à moitié parti. Tous ses sens sont en feu. Son sens de l’éloquence a foutu le camp.
Honnêtement, il ne sait pas trop ce qu’il avait en tête en attirant Venec à lui. Le flacon d’huile d’olive (pour un massage qu’il avait décliné) posé sur une desserte paraît bien loin. Oui, il aurait aimé partir sur ce genre de danse, au dehors et en dedans, cette étreinte ultime où on se sent enfin complet, gorgé de plaisir, quitte à subir quelques désagréments après. Ou bien l’inverse, se donner entièrement, jusqu’à l’ivresse, jusqu’à voir la jouissance prendre son partenaire et ne le lâcher qu’une fois repu. Mais vu où ils en sont maintenant, vu le rythme de leur musique intérieure, ils sont un peu trop proches de la ligne d’arrivée pour se permettre ce genre de détour.
Il arrive à peine à articuler :
– Je sais p—pas. Vous ?
Un rire passe en coup de vent sur le visage de Venec.
– Moi non plus. J’improvise. Vous avez envie de quoi, vous ?
Sa voix est rauque, tremblante, et encore beaucoup trop ferme pour quelqu’un dans sa position actuelle. Sa peau est brûlante contre le bas-ventre d’Arthur. Pas moyen de savoir si c’est celle de sa main ou de son sexe.
Arthur le saisit par la taille, les fait pivoter jusqu’à échanger leurs places, et murmure à l’oreille de Venec :
– Là, tout de suite ? Vous. J’ai juste envie de vous.
Le corps entier de Venec est parcouru d’un frisson comme une terre frappée par un séisme.
Leurs lèvres, leurs mains, leur tout se retrouve, se mêle, s’enlace. Tout se mélange : faim et tendresse, avidité et familiarité, envie, affection, joie des retrouvailles de corps rompus à cette danse intime. Les voix, aussi. Tant pis pour la discrétion. La passion monte et monte dans l’un et dans l’autre, les soulève, les fusionne, jusqu’à l’explosion, la foudre qui enflamme l’arbre en le traversant de part en part, l’illumination et les étoiles, paupières closes et bouches grand ouvertes.
Le silence, après une tempête pareille, a toujours un goût particulier.
Arthur se love dans ce silence et dans les bras de Venec, laisse aller sa tête dans le creux de son cou, et s’abandonne à l’après.
Au juste après, pour être précis.
Autour d’eux, l’eau du bain refroidit lentement. De temps en temps le silence est troublé par un clapotis (à chaque changement subtil de position), un éclat de voix derrière une porte ou deux, le vent d’hiver qui joue dans la cheminée où crépitent quelques braises. Le genre de moment qu’on voudrait étirer, pour qu’il dure longtemps, très longtemps. Le genre d’après qu’on serait tenté de vouloir transformer en toujours, avec un peu plus de naïveté et un peu moins de cynisme.
Arthur dépose un baiser fatigué sur la clavicule de Venec. L’instant d’après, il lui est rendu, parmi ses cheveux trop longs qu’il n’a aucunement l’intention de couper.
Ce ne sont pas des baisers qui ont le goût du toujours des contes de fées, mais plutôt quelque chose comme On se sent bien, quand même, comme ça. Et ça peut continuer. Si vous voulez.
Comme avant. Mais avant quoi, exactement ?
– Pas question que je redevienne roi, dit Arthur dans un souffle. Sa main quitte celle de Venec, dont les doigts frôlent leurs membres encore tout proches. Peaux sensibles ; caresses fantômes. Sa paume se pose sur la hanche de Venec, moins à vif, tout aussi intime.
Les poils grisonnent sur sa poitrine. Arthur les a connus bruns. Pour eux deux, désormais, le poivre et le sel alternent du cou jusqu’aux cuisses.
La main droite de Venec, celle qui ne flotte pas entre leurs deux corps, fait un petit voyage jusqu’au bas des reins d’Arthur.
– M’en fous, l’entend murmurer Arthur dans ses cheveux. Du moment que vous ne disparaissez pas encore pendant dix ans.
J’aurais jamais dû vous vendre à l’autre connard, l’entend presque dire Arthur, qui répond en silence, en espérant être tout aussi clair, C’est moi qui vous avais demandé de m’envoyer loin.
Dire qu’il coulait des jours heureux à la tannerie de Damian le Sassanide serait une exagération. Mais il n’était pas vraiment malheureux, non plus. Pas le temps de s’apitoyer sur son sort quand on a les os rompus par la fatigue au coucher du soleil.
Il aimerait pouvoir promettre à Venec que non, il ne disparaîtra pas à nouveau, ou pas pendant aussi longtemps. Il sait que ce serait au mieux un vœu pieux, au pire un mensonge. Si les mercenaires de Lancelot sont si zélés que ça, c’est dans son intérêt de rester le plus loin possible du Royaume de Logres, et le plus anonyme possible.
Mais…
Revoir le Duc d’Aquitaine – revoir Venec –
(refaire l’amour avec Venec)
– ça fait remonter des souvenirs. Des mauvais, oui, mais pas que. Arthur se demande qui, de ses chevaliers (ses chevaliers, pas ceux de Lancelot), sont encore en vie. Ce qu’il est advenu d’eux. De l’idéal, aussi, qui l’a fait traverser le continent puis le bras de mer qui sépare Gaunes de la Bretagne, puis construire une table, un symbole devenu promesse de justice et d’égalité. La Table Ronde, Kaamelott, c’était un beau rêve, même s’il a tourné au désastre. Peut-être qu’un jour quelqu’un prendra le relais. Arthur, lui, a déjà donné, merci bien.
Mais…
Mais.
Arthur ferme les yeux. Repousse tous les « mais ». Pour l’instant rien d’autre ne compte que l’eau tiède qui les enveloppe lui et son amant d’hier et d’aujourd’hui, en train de leur faire une peau fripée comme deux petits vieux. Les sensations, peau contre peau, tous deux parfumés aux huiles de bain, le corps lourd, les mains fatiguées de la meilleure des fatigues.
– Je ferai de mon mieux, dit-il avec autant de conviction qu’il en est capable. (Ça, au moins, ce n’est ni un mensonge ni un vœu pieux.)
La tête de Venec bouge contre la sienne.
– Ah ouais ?
– Ouais. Après tout, ajoute-t-il avec le genre de sourire tinté de sarcasme qu’il ne s’est pas autorisé depuis dix ans, je vous dois un rasage, maintenant.
Le rire silencieux de Venec vaut plus que toutes les promesses impossibles à tenir.
(on va dire que c'est un AU où la barbe d'Arthur repousse en quelques jours? :3)
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Kaamelott: Astrologie.
Genre, dans les drafts depuis 2018?! Puisque le premier volet sort bientôt, autant finir ce post non? ;D Bon, ceci est juste pour le fun. Aucune dates indiquées dans la légende ou mentionnées dans la série ne sont prises en compte, sauf peut être l’anniversaire manqué de “Galessin l’Hiver dernier”. Mais à part ça, voilà mon point de vue sur les personnages et leur éventuel signes.
N’étant pas une astrologue, mais alors pas du tout, je vous conseil bon gré mal gré de prendre cette interprétation avec un grain de sel xD
Les explications se trouvent après le “read more”.
Pour marquer le coup, je tag @jellyfitzjelly et @capitanogiorgio qui m’ont accueillie dans Le Ship Pourri 💜
Bonne lecture! ;D
Bélier: Arthur, Perceval, Aélis
Taureau: Guenièvre, Léodagan
Gémeaux: Loth, Verinus, Sallustius
Cancer: Merlin
Lion: Manilius (pas une vanne)
Vierge: Séli
Balance: Bohort, Gauvain
Scorpion: Anna
Sagittaire: Karadoc, Vénec
Capricorne: Lancelot, Mevanwi
Verseaux: Yvain
Poissons: La Dame du Lac (pas une vanne non plus!), Galessin
Arthur, notre bon roi au nerfs solides et au tempérament de feu. Ce côté lunatique légendaire fait que j’ai grandement hésiter avec Cancer, mais le Bélier a gagné. Après tout Arthur est l’élu des dieux! Et la position du Bélier en tant que numéro un n’est pas hasardeuse: en effet, celui-ci est le soldat du zodiaque, le leader naturel qui n’a pas besoin de l’être mais guidera le groupe si besoin est. Ce signe est aussi le champion des opprimés, bienveillant malgré son manque de patience et sa nature colérique.
Perceval, c’est l’adulte qui garde une âme d’enfant. Et qui représente l’enfant, le bébé même, dans l’astrologie? C’est le Bélier. Il est gentil, tolérant, naïf, optimiste mais peut se fâcher dur et ne cache pas ce qu’il pense, en particulier quand il n’apprécie pas quelqu’un ou une situation.
Aélis, bon, nous n’en savons pas grand chose mais elle à l’air plutôt sympathique, fille de chef de clan - vaincu certes, mais ce signe ne se considère pas comme de la merde, qu’il soit pauvre ou riche, de classe moyenne ou de bonne famille, sachez le. Elle a l’air de posséder un mental solide mais avec son petit caractère quand même; ne venez pas lui chercher des noises, elle est prête à vous en coller une si il le faut.
Guenièvre, la dame de cœur! Têtue, elle fait de son mieux pour soutenir ses proches même quand elle ne comprend pas leur dilemme. Âme artistique, la Reine aime s’adonner à ses hobbies et apprécie grandement son confort de vie. Une alliée et amie fidèle.
Léodagan, le bougre borné, râleur et qui adore acheter ses machines de guerre. Le ronchon qui n’oublie pas une crasse et matérialiste à souhait qu’on aime, en fin de compte.
Loth, celui qui sait utiliser son cerveau et arriver à ses fins. Pourquoi se salir les mains quand d’autres peuvent être payés à le faire? Lui, c’est plutôt les mots son point fort et ça, tout le monde le sait! Dagonet, Arthur… Le Roi d’Orcanie et des citations en a manipulé et saoulé plus d’un!
Vérinus, le mec sympa dont la tchatche à dû sauver plus d’une fois. Toujours dans les plans foireux, il en fait marrer plus d’un malgré sa lâcheté notoire.
Salustius, presque un Capricorn mais changement de dernière minute: les Jumeaux lui vont à ravir! Cette fameuse double-face est retrouvée chez lui; poli, avenant, et conversationalist, la façon dont il prend Arthur sous son aile n’est pas désintéressé. En effet, cet homme est influant et à un but précis: conquérir la Grande-Bretagne. Le sénateur qui suggère que Salustius à plus de pouvoir que Jules César lui-même annonce la couleur.
Merlin, alias Coco L’Asticot! Un véritable sensible celui, pour le meilleur et pour le pire. Sympathique avec ceux qui le respecte, son amour des animaux est notable. Mais gare à ceux qui ose le critiquer: le Druide ne supporte pas la critique, fondée ou non. N’est-ce pas Môsieur Élias?
Manilius, le soldat qui préfère la passion à la prudence. Ce Romain aime la vie et veut la croquer à pleine dents, quitte à en payer les conséquences — comme finir dans la cage aux lions! Les signes du feu en général adore leur potes et c’est le cas avec Arthur, qu’il suit jusqu’au trou perdu qu’est la Grande Bretagne. Cette loyauté signe son arrêt de mort de retour à Rome.
Séli, la maman ultra râleuse mais qui veut le bien de sa famille au final. Ce signe est serviable, dévoué aux autres — cela ne ce voit pas chez elle au premier abord, mais la pression qu’elle met à son fils et les conseils qu’elle donne à sa fille sont bien là. Les tartes, ou quand celle-ci discute de l’héritier avec Léodagan (d’ou la mention du patrimoine, des souvenirs à créer dans l’épisode Les Tartes aux Myrtilles)… Et bien sûr, la critique. Bonne ou mauvaise, personne ne sait la donner comme un Vierge! Séli en est la souveraine.
Bohort, le gars agréable par excellence! Gentil, doux, cultivé, celui-ci représente bien le signe de la balance — son besoin d’harmonie lui joue de mauvais tours. La paix est son crédo! Evitez d’abuser ou de sous-estimer la personne, vous seriez surpris (MÉCRÉAAAANTS!). Qui n’aimerait pas un ami comme lui?
Gauvain, sympathique personnage mais naïf. Parle bien même si le sens des mots lui échappe. Enjoué, les gens qu’il aime compte énormément pour lui — d’où le dilemme qu’est de choisir entre son père et son oncle. Le choix multiple semble être le cauchemar de ce signe.
Anna, car les signes de l’eau sont très émotifs et malgré le côté secret et son visage fermé, elle bouille à l’intérieur. Maligne, rancunière, vengeresse… les mauvais côtés du Scorpion mis à l’honneur avec cette dame. (Je dis ça mais tout ceux que je connais sont fun et positif donc allez savoir si ça match bien xD)
Karadoc, le bon simplet qui s’assume et aime la vie. Bon vivant, il est positif et loyal avec son entourage. Se bat pour ce qu’il aime et ses valeurs, redoutable au sujet de la nourriture. Créatif, il aime aussi l’aventure — ses nombreuses missions et méthodes de combats partagées et imaginées avec Perceval en sont la preuve.
Vénec, celui qui ose chercher sa voie jusqu’au bout du monde. Il à une bonne approche avec les gens, malgré ses divers job criminels! La survie, il connaît. Imaginer un Serpentard avec une gueule sympathique et vous obtenez Vénec! Vous l’aimez malgré tout? Normal, le Sagittaire encourage la sympathie. Malgré sa nature auto-centré, il peut faire preuve de solidarité — comme sauver Arthur de Lancelot en l’emmenant sur un bateau direction Rome.
Lancelot, le Chevalier Blanc. Héroïque, courageux, le protecteur du peuple, l’Apollon de la Table Ronde… Sensible et romantique. Pourquoi pas Lion dans ce cas? Et bien voilà, son côté intransigeant le ramène plus chez le Capricorne. Le Lion est souvent le héros de l’histoire, et rassemble les gens— ce qui n’est pas son cas. Et Arthur à pris sa place, selon la Dame du Lac. Lancelot l’a récupère… laissant dans son passage un nuage de terreur et l’ombre d’une résistance.
Mevanwi, la maman qui aime sa famille avant tout. Charmante et intelligente, sa vie ne s’arrête pas qu’a son rôle de parent! Ambitieuse, elle se bat pour ce qu’elle veut et l’obtient. Personnage controversé, il faut bien admettre qu’elle fût une bonne reine — la plus compétente en tout cas.
Yvain, ou le Chevalier au Lion, est un Verseau car il ose dire les choses et aller contre le status quo. “Je refuse d’aller me battre pour soutenir une politique d’expansion territoriale dont je ne reconnais pas la légitimité.” Tout est dit!
La Dame du Lac, THE tête en l’air par excellence. Elle en oublie des détails, peut être maladroite, mais n’a que de bonnes intentions. Boudeuse, elle est sensible et à son caractère. L’affection l’emporte toujours.
Galessain, né en Hiver donc, affiche avec brio la passive agressivité du Poisson. Susceptible aussi. Blasé de service, il est sarcastique à souhait mais d’une loyauté sans faille pour la personne de son choix — Loth. L’un des rares bénéficiaires d’une once de jugeote, il peut être silencieux mais très observateur. Malgré son côté “fouille merde” revendiqué, il reste plutôt débrouillard et fidèle.
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the sharp knife of a short life | alexis & isaak
Personnages» Alexis Miller et Isaak Shermann.
Où» Dans la maison de vacances des Shermann.
Quand» Un peu plus de deux jours après la disparition de Connor.
Alors c’était comme ça que Matthew rendait ses loups-garous plus résistants. La torture. Les piqûres de drogue, de poison, les électrochocs – tout ça pour tester leur résistance, en faire des bons chiens dressés. Les empêcher de défaillir vers leurs bas instincts, pour ne pas qu’ils deviennent des criminels. Ingénieux. Tout en étant un loup-garou lui-même, Matthew était resté un chasseur. Est-ce-qu’il s’était lui-même infligé ce genre de maltraitance ? Sûrement. En tout cas, la torture a été longue, jusqu’à ce qu’il s’évanouisse sous les mains de sa nièce. Elle n’avait jamais vu pareille force chez une de ces créatures. La brunette parcourt les revolvers, fusils, et autres haches, qui étaient restées à leur place dans ce sous-sol des merveilles. Alexis imagine Matthew menacer Connor et ses autres disciples en leur montrant : « Tu seras abattu par un de ces trucs-là. C’est le sort qui t’attend si je ne fais pas de toi quelqu’un de bien. » Quelqu’un de bien hein… Est-ce-que ces deux loup-garous dans la pièce étaient « des gens biens » quand Alexis ne pouvait même plus les considérer comme des personnes en elles-mêmes. Connor est encore éveillé, même si il a l’air à bout. Son corps est maculé des traces des violences qu’Alex lui inflige depuis deux jours. Il se laisse tenir par ses chaînes, trop fatigué de la lutte. Il est sale, balafré, les yeux rouges d’avoir trop pleuré, et il ne ressemble en rien au garçon avec qui elle a passé sa plus tendre enfance. C’est terrible de devoir en arriver là… En réalité, au combien sa colère contre son cousin prend de la place, elle sait que le principal responsable, c’est l’autre loup-garou à terre à côté de lui. Connor regarde Matthew comme si il se demandait dans combien de temps il allait finir comme lui, dans combien de temps la douleur serait si intense qu’il ne pourrait pas s’en relever. Dans combien de temps allait-il mourir ? Matthew était-il déjà mort ? Alexis allait en avoir le cœur net. La chasseuse s’empare d’une des armes en argent sur le comptoir. Un couteau épais et court, qui permet un contact rapproché avec sa victime. La louve s’agenouille près de son oncle, celui qui l’a recueilli après la mort de son père, celui sur qui elle pensait pouvoir toujours compter. Sa trahison était impardonnable, et surtout, elle devait tenir la promesse des Miller. « Peu importe qui tu es pour moi, tu es une menace pour la race humaine. Je n’ai qu’une seule mission et je dois m’y tenir. » Alexis prononce cette phrase à voix haute. La même qu’elle avait prononcé en ôtant la vie à son paternel transformé, à sa demande, il y a moins d’une année. Elle serre Matthew contre elle, plantant au même moment le couteau dans son cœur, laissant les larmes brutalement couler. Connor hurle sous le bandeau qui recouvre sa bouche, et elle peut l’entendre s’effondrer lui aussi. Alexis remonte le visage pour voir qu’ils ne sont plus seul dans la pièce. Isaak est entré.
Isaak pensait vraiment que dernièrement, il avait vécu assez de mauvais moments pour avoir le droit à la tranquillité pour les cinq années à venir. S’il y avait une quelconque justice dans ce monde, il estimait y avoir franchement le droit. Mais encore une fois, les choses lui prouvaient de la pire des manières qu’il n’y en avait pas, et que ce monde était tout sauf bon. Dans quel univers est-ce-que la disparition de son frère aurait été acceptable? Cette situation était intolérable pour le jeune homme. Ces dernières quarante huit heures il avait parcouru la ville de long en large à la recherche de Connor. Tous les endroits où il aime aller, seul ou pour faire la fête, ceux qu’il déteste ou ceux où il passe souvent. Mais rien. Ce n’était pas la première fois que le cadet se volatilisait - mais là, Isaak a vraiment l’impression que c’était différent. Le visage enfoui dans ses mains, il lance un nouveau coup d’œil en direction de son téléphone. Aucun message d’Ephram. Visiblement, il n’a pas de meilleures nouvelles à lui annoncer. Le sang du sportif bouillonne entre les parois de ses veines, dans un mélange inquiétant de colère, d’angoisse, et d’impuissance. A cet instant il ne semble pas y avoir d’issue à ce cauchemar. Son frère n’est pas là, et il n’a aucune idée de comment l’aider. Isaak finit par se lever de son lit et fait quelques pas pour se diriger vers la deuxième chambre de l’étage. Il balaye rapidement la pièce du regard, à la recherche d’un élément qu’il aurait raté auparavant. Mais non. Tout ce qu’il peut deviner, c’est que Connor n’avait pas prévu de partir. Il y a encore bien trop de chemises dans le placard. Le sportif laisse négligemment une main balader sur le bureau, effleurant du bout des doigts l’ordinateur posé dessus. Un reflet capture son attention alors qu’il pose finalement ses yeux sur les clefs de voiture du cadet. Ses clefs... Isaak n’y croit pas trop mais il ouvre quand même le tiroir où son frère les range habituellement, une vague idée lui traversant l’esprit. Ils n’y sont plus allés depuis des années, mais il sait très bien que Connor garde précieusement les clefs de leur maison de famille. Il y a toujours accordé plus d’importance que lui. Aussi quand il constate qu’elles ne sont pas à leur place habituelle, il bondit brusquement dans le couloir, ne s’arrêtant que quelques secondes pour récupérer ses propres clefs et son téléphone. Ce n’est peut être rien mais c’est la meilleure piste qu’il ait depuis deux jours alors il ne compte pas la laisser filer. Il s’installe dans sa voiture et démarre rapidement. La trentaine de minutes qui sépare la maison de la ville semble interminable alors que les hypothèses se bousculent brusquement dans le cerveau d’Isaak. Les scénarios ne sont pas plus encourageants les uns que les autres. Il se gare finalement devant le vieux portail en bois et rejoint la maison en courant. Ses mains tremblent presque alors qu’il insère les clefs dans la serrure de la porte d’entrée. La grande pièce baigne dans l’obscurité. Le jeune homme s’avance prudemment. Il y a quelque chose qui ne lui plait pas - mais alors pas du tout. Il sort rapidement son portable de sa poche, rédigeant un bref message à Ephram pour lui expliquer où il se trouve. Un vif frisson lui parcoure l’échine et il se dépêche de trouver l’interrupteur, quelque part sur sa gauche. La lumière lui permet d’identifier directement le sac posé sur le sol à quelques mètres. Il reconnait ce sac noir et déchiré, et il sait très bien à qui il appartient. L’urgence dynamise à nouveau ses muscles alors qu’il se précipite dans toutes les pièces de la maison. Il hurle le prénom de son frère à plein poumons mais ses appels semblent se perdre dans le vide alors qu’il parcoure l’ensemble de la maison sans succès. Rien. Il n’y a personne ici. Le désespoir monte à nouveau chez Isaak alors même qu’il se sent si proche de la réponse. Quelques larmes se fraient un chemin dans ses yeux. Il n’y a rien d’autre à faire que contempler son échec. Puis un son déchirant se fait entendre. Et même si il est faible, le jeune homme est sur de l’avoir entendu. Le suivre l’emmène vers un recoin de la maison qu’il ne connaissait même pas jusque là. Et en regardant bien, il devine l’encadrement d’une porte. Elle ne semble pas vouloir s’ouvrir dans un premier temps mais finit par céder sous la pression du corps du brun. Quelques marches l’attendent et l’horreur se dessine sous ses yeux alors qu’il observe Alexis s’écarter du corps désarticulé de Matthew. Son effroi ne fait qu’augmenter en apercevant Connor quelques mètres à côté. Il n’a pas l’air dans un meilleur état. Est-ce-qu’elle pourrait déjà l’avoir... Non. Il entend ses gémissements et Isaak doit se retenir de toutes ses forces pour ne pas courir à ses côtés immédiatement. Il fixe plutôt Alexis. Celle qu’il avait toujours considéré comme sa meilleure amie, sa confidente. Et qui est présent couverte du sang de sa dernière victime. Une de plus sur une liste probablement longue. Il sait qu’il devrait être en colère face à elle mais à cet instant, c’est uniquement une immense tristesse qui le submerge. « Alexis. Arrête ça. » Il voudrait faire plus pour protéger son frère mais il se sent comme pétrifié lorsqu’il croise le regard de sa cousine. Rien de tout ça n’était censé se passer.
Le regard d’Alexis se braque sur son cousin, après qu’elle ait ramené presque tendrement le corps de son oncle vers le sol. Elle pose un baiser sur le front de Matthew. Tout ça est assez dur pour que la présence d’Isaak en rajoute. Pourquoi est-ce-qu’il fallait qu’il la retrouve juste à temps ? La chasseuse sait d’avance que son cousin va tenter de sauver son frère. Et elle sait aussi comment toute cette histoire va se terminer. Si Isaak l’empêche d’accomplir sa mission, elle va devra se battre avec lui… et elle ne veut pas voir en face l’issue du combat qui ne peut qu’être désastreuse. La brunette essuie l’eye-liner qui a comme fondu sous ses yeux. Elle aimerait que celui qu’elle voyait comme un frère la prenne dans ses bras tout de suite, et qu’il la réconforte comme lui seul en avait le secret. Comme une des trois seules personnes qui arrivait encore à rentrer en contact avec son humanité. « Si j’avais le choix Isaak, j’aurais déjà arrêté. » Elle confesse dans un mélange de rire ironique et de larmes. Elle est plus à vif que personne ne l’a jamais vu, et ce qui lui restait d’âme s’évapore doucement dans les airs de manière imperceptible, et devient intouchable : il n’y a plus aucun retour en arrière pour récupérer ce qu’elle s’est elle-même arraché. La chasseuse se lève tant bien que mal, pour se confronter à Isaak. Elle se place directement devant sa seconde proie, de manière à faire front pour empêcher sa libération. « Tu peux pas sauver ton frère mon petit Isaak… Je suis désolée. » Alexis annonce, dans un mélange de menace et de sincérité qui rendent sa phrase assez dissuasive. « J’ai pas le droit de laisser un loup-garou en vie, j’ai pas le droit de laisser courir une menace pareille. C’est la mission qu’on m’a donné, et je dois m’y tenir. Je suis vraiment désolée que les gens que tu aimes soient devenus des montres, mais c’est pas ma faute. » Certains diraient que le vrai monstre est celui qui vient de prononcer cette phrase, et une part d’Alexis sait aussi que ses mots ne sont pas tout à fait juste. Cette part est hélas enterrée sous trop d’apprentissage, de violences et de croyances, pour pouvoir s’exprimer. Connor ricane derrière elle, parce qu’il remarque probablement lui aussi l’ironie de la situation, sauf qu’elle y croit fermement. Ce n’est pas elle qui dispose de pouvoirs meurtriers, ce n’est pas elle qui se transforme, et ce n’est pas elle qui perd le contrôle. Et si un jour Connor perdait son sang-froid près de Isaak ? Ce qu’elle fait a de bonnes raisons d’être fait. « Que ce soit ton frère ou pas, ça n’en fait pas moins une bête qui pourrait te tuer. » Ses paroles n’auront peut-être pas le don de faire changer l’état d’esprit de l’aîné des Shermann… Mais elle se doit d’essayer d’atteindre ce bout de lui qui a peur, et qui ne connaît pas. Elle veut donner à Isaak des raisons d’accepter la mort imminente de son frère.
Isaak reste encore interdit face au tableau qui se peint dans la pièce. Ses yeux restent rivés sur Alexis, qui dépose doucement le corps de Matthew au sol. Cela rend les choses encore plus dérangeantes. Il peut encore percevoir la fragilité et la tendresse qui émanent de sa cousine. Ce genre de choses qu’elle laisse voir à si peu de personnes et qu’il se sentait privilégié de remarquer. Il pensait que ça lui permettait de voir plus loin que le masque qu’elle offrait au monde et c’est aussi pour cela qu’il l’aimait tant. Mais il ne veut plus de tout ça maintenant. Et vraiment, il aurait préféré ne voir que de la violence et de la haine chez Alexis. Ca aurait rendu ce moment moins pénible. Il se rend compte à cet instant que c’est dans cette vision là qu’il s’est enfermé depuis la nouvelle de la mort d’Athéa. Il avait voulu voir Alexis comme un monstre, fausse et remplie de haine. Parce que c’était plus facile de la considérer comme ça plutôt que d’imaginer que c’était celle qu’il estimait autant qui est capable de telles atrocités. Mais elle est face à lui maintenant. Toutes émotions visibles. Il ne peut pas continuer à ignorer le mélange complexe qu’est sa cousine. Les larmes bordent ses yeux alors que les paroles de la brunette alourdissent encore un peu plus l’air. Elle a l’air si convaincue par son discours qu’il sait d’avance qu’il n’a aucune chance de gagner sur le plan de la rationalité. Quoiqu’on lui ait appris, c’est ancré en elle de manière irrémédiable. Assez pour qu’elle arrive à de tels extrêmes. Isaak se mord violemment les lèvres pour réprimer une vague de colère. Comment est-ce-qu’il a pu être aussi aveugle ? Comment est-ce-qu’il a pu ne jamais comprendre ce qui se tramait vraiment entre Alexis et Connor ? Son cerveau ne cesse de lui répéter que peut-être, ils n’en seraient pas là si il n’avait pas refuser de voir tout ce qui se passait autour de lui. Sa culpabilité refait surface et l’entraîne avec violence vers le fond. Mais Alexis continue à parler des gens qu’il aime comme des monstres et cela le sort brusquement de sa torpeur. Non, elle ne peut pas s’acharner à salir la mémoire d’Athéa après ce qu’elle lui a déjà fait. Et il ne la laissera pas faire subir le même sort à son frère. Ca, il en a la certitude. Le jeune brun fait quelques pas en sa direction, doucement, pour éviter tous mouvements brusques de la part de la chasseuse. « Je vois qu’un seul meurtrier ici. » Sa voix est ferme et si fragile à la fois. Il hait l’univers pour tout ce qui s’est passé et il hait d’autant plus Alexis d’être le bourreau qu’elle est quand il l’aimait tellement. Il la déteste de venir créer ce conflit de sentiments si intense. Il se rappelle de tous les moments qu’ils ont pu vivre ensemble, de toutes leurs bêtises mais aussi des instants confidences où ils refaisaient le monde ensemble. Elle le connait par cœur, tout comme il pensait la connaitre. Ces pensées viennent planter une nouvelle lame dans le cœur de Isaak et la douleur est insupportable. Il s’arrête finalement à quelques mètres de la brunette, incapable d’aller plus loin. « Alexis. Je t’en supplie. Si j’ai un jour vraiment compté pour toi, laisse Connor partir. » Des larmes coulent sur ses joues alors que sa colère éclate en désespoir. « Fais le pour moi. »
Son cousin s’approche d’elle et Alexis recule – pas réellement sûre de ce qu’elle protège en s’éloignant ; si c’est la captivité de sa victime ou si c’est la stabilité de son cœur. Voir de si près la douleur de Isaak est bien plus dur à supporter que lorsqu’elle a agi dans son dos. Elle peut apercevoir dans ses yeux la rancœur, la colère, et la tristesse : Athéa et bientôt Connor. Est-ce-qu’elle aurait tué cette fille si elle avait su ce qu’elle représentait pour Isaak ? Sûrement, comme tous les autres, mais sûrement avec beaucoup moins de facilité. Et si Isaak l’avait supplié de ne pas l’achever ? Athéa serait sûrement en vie. Est-ce-que si ça pouvait sauver sa relation avec Isaak, la chasseuse ne tuerait pas Connor ? Oui. Ça, il n’y a aucun doute. Si elle pouvait garder près d’elle l’une des trois personnes qu’elle aime le plus au monde et qui donne un sens à sa vie, alors oui, elle ne tuerait pas Connor. Mais le mal est déjà fait, sa relation avec Isaak est saccagée, et laisser la vie sauve au loup-garou ne changerait plus rien. Il n’y a rien à sauver. La mort d’Athéa enclenche tout, gâche tout, et laisse la place à la mort du reste de sa race. Si elle n’a pas épargné Athéa, elle n’a pas à épargner Connor. Si elle n’avait pas épargné son père, elle n’avait pas à épargner son oncle. Et avec cette logique, elle ne peut épargner personne. Même si ça lui arrache le cœur. Même si c’est insupportable. Alexis tourne le regard des larmes de Isaak, qui viennent renforcer les siennes, et tente de ne pas écouter ses supplications qui la transpercent de part en part. Elle aimerait pouvoir le faire pour lui, sincèrement. Mais c’est comme trahir tous ceux qui sont morts avant Connor, trahir tous ceux qu’elle a sacrifié avant lui. Elle sait que ceux qui sont partis ont autrefois été des humains. Qu’ils ont aimé d’autres êtres, et qu’ils avaient des choses à accomplir. Elle aurait aimé en laisser vivre certains, mais écouter son âme et ce qui est bon en elle « ne la mènerait à rien » : ce sont les mots de son père. « Fais-le pour moi. » Lui dit maintenant son meilleur ami, et pendant quelques instants ses principes défaillent. Pendant qu’elle revoit toutes ses années avec Isaak défiler. De leurs parties de cache-cache à trois avec Connor, à leurs soirées campings à deux. De leurs chamailleries d’enfants qui ne duraient jamais longtemps, à leurs confessions honteuses de jeunes adultes. A leur manière de se défendre toujours l’un l’autre, de se protéger, de se connaître, et de partager. Tout ça serait fini, révolu, enterré, quand Alexis prononcerait ces quelques mots : « Je peux pas Isaak. » Et en laissant couler sur ses joues d’autres gouttes salées, la chasseuse fait état de ce qu’il est. Elle va tuer le loup-garou. Tout en protégeant sa prochaine victime, la brunette s’écarte pour aller chercher la lame plantée dans le corps de son oncle à côté. Elle scellera la mort des anciens amants du même couteau – que ce soit sous le regard de Isaak ou pas, plus rien ne peut/ne doit l’arrêter.
L’espace de quelques secondes, Isaak entrevoit une lueur vaciller dans le regard de sa cousine. Son air s’adoucit presque, comme si les paroles du brun venaient toucher leur cible tout au creux de son cœur. Pile dans leurs souvenirs de rires et d’innocence. Leurs promesses de rester soudés quoiqu’il arrive, échangées entre deux parties de cache-cache. Mais l’hésitation ne dure qu’un temps et ce qu’il restait de leur relation s’évapore dans l’air alors qu’elle prononce finalement sa lourde sentence. Le monde devient flou autour de lui alors que le jeune homme comprend au combien ses mots sont lourds de sens. Il a l’impression de ne plus appartenir à son corps. Alexis se penche pour retirer la lame déjà souillée de sang et elle est terriblement proche de son frère. Trop proche. Et Isaak le perçoit, il est bien trop lent pour permettre d’éviter ce qu’il doit se passer. Ses pieds semblent ancrés au sol, incapable de le faire bouger ne serait-ce que d’un centimètre. Un cri déchirant traverse la pièce alors qu’il hurle à plein poumons, les yeux écarquillés par l’horreur. Il reste spectateur impuissant de cette scène. Alexis fait un pas, puis un autre. Connor est à sa merci, bien trop faible pour faire quoique ce soit. Un mouvement rapide de lame renvoie brièvement un reflet et la lumière capte le regard d’Isaak. Juste assez pour qu’il voit distinctement la lame tracer son chemin dans le torse de son frère. Il s’entend crier de plus belle alors que le visage du loup se tord en une dernière grimace de douleur, avant de tomber mollement. Et puis plus rien. Plus un son, plus un mouvement. Jusqu’à ce qu’un violent tremblement le fasse réintégrer son corps et qu’il comprenne que la scène qu’il vient de voir n’est que le fruit désespéré de son cerveau dans l’espoir de le faire réagir. Alexis est encore à quelques mètres, accroupie au dessus du corps de Matthew pour en retirer son arme. Connor est toujours là. Et à cet instant, c’est la seule chose qui importe pour Isaak. Il est hors de question qu’il assiste à la naissance d’un monde où son frère n’est plus. Son instinct prend le contrôle de ses muscles et il bondit brusquement en arrière, se saisissant d’un des pistolets qui restaient comme en décoration lugubre sur la vieille étagère du sous-sol. Ses doigts sont fermes sur la surface froide de l’arme, bien plus que ne l’est sa voix alors qu’il adresse une dernière supplication à celle qu’il aurait décrite comme sa sœur. Le canon est pointée sur elle, ne lui laissant que peu d’options. « Je t’en supplie. » Laisse-t-il échapper d’une voix étranglée par les larmes. Mais les cartes semblent déjà jouées et Alexis s’élance vers Connor. Et Isaak tire.
Elle ne l’en croyait pas capable. En voyant l’arme dans la main de Isaak, Alexis était sûre qu’il ne tirerait pas, qu’il n’y arriverait pas. Son cousin n’était pas un tueur. Il serait retenu par son âme, ou retenu par l’amour fraternel qu’il ressentait pour elle. La chasseuse ne l’aurait jamais deviné. Elle savait qu’elle n’était pas destinée à vivre longtemps, elle savait que sa vie était une étoile filante, et qu’elle n’avait le temps que de faire un vœux avant de la voir passer. Et ce qu’elle fit avant de partir : elle souhaita que ça cesse. Que le combat des Miller cesse. Que ce qui se passait aujourd’hui ne se reproduise pas. C’était comme si pendant les quelques secondes qu’il lui restait à exister, Alexis était de nouveau dotée d’une âme, et que celle-ci ne souhaitait qu’une chose : que plus personne après elle ne reprenne le fardeau de cette mission destructrice. Et les yeux de la chasseuse se fermèrent sur le visage d’Alexia, la personne qu’elle aimait le plus au monde et qu’elle ne pourrait plus protéger. Sa petite sœur, l’innocence incarnée. Elle, au moins, elle avait réussi à ne pas l’aliéner, c’était le plus important. La balle entre en collision avec le cœur d’Alexis et ne lui laisse le temps que d’arriver à ce constat. Pas de faire le tour de sa vie, pas de penser à l’inachevé. Si elle pouvait le voir elle verrait Faith, et Nathanael, et Elliott, et les rares personnes qui ont donné du sens à son existence. Mais c’est juste un trou noir qui l’emporte. La chasseuse s’écroule, et ne sent même pas sa chute vers le sol. Sa tête vient s’allonger contre celle de son oncle, l’autre victime d’aujourd’hui. Peut-être qu’elle pourra s’excuser si elle le retrouve en enfer : là où il sera sûrement, pour toutes les choses qu’il a fait subir à Connor et aux autres. La chasseuse se laisse emporter, et laisse s’évanouir des années de douleurs, de sacrifices, et de doses d’amour visiblement trop insuffisantes pour la sauver du sort qu’elle se réservait. Dans ce malheur d’avoir fait de son cousin un meurtrier, elle sait au moins que son calvaire est terminé. Celui de ses cousins aussi.
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Profession : ''Fact-checkeuse'' (le pire : c'est sérieux !)
C'est une nouvelle marotte de nos chaînes de télévision : c'est elles et elles seules qui détiennent la vérité, et il ne fait pas bon oser prononcer devant leurs caméras quelque chiffre que ce soit qui diffère un tant soit peu de celui --qui est réputé bon, puisqu'elles vous le disent-- qui a l'heur de leur plaire. Le seul fait que tel speaker pense que le ''bon chiffre est de... que telle chose vaut tant... ou que tel total se monte à tant ou est de tant...'' sanctifie le dit chiffre et condamne sans appel le méchant bougre qui en avait un autre en tête --même s'il est solidement soutenu, soigneusement démontré, connu de tous (sauf de ''qui de droit'', évidemment).
Alors, pour que le brave peuple sache bien qui a le droit de détenir ''le Vrai'', le ''Beau'', le Bon'', ils ont eu une idée de génie, inspirée des USA comme on pouvait s'y attendre : créatifs, certes, mais dans le suivisme automatique jusqu'aux mots utilisés. Mais nos correcteurs incorrects ne se sont même pas rendu compte qu'ils étaient anticonstitutionnels en se servant de mots prohibés pour remettre en question toute affirmation par eux choisie, sortie des paroles (par exemple) deux candidats déclarés ou pas à la Présidence de la République. Le message est clair : tout le monde ment, sauf les merveilleux journalistes que la France a la chance d'avoir... à moins que ce soit eux qui cherchent à nous avoir, et jusqu'au trognon ! (A titre personnel, je me rallie à ce second membre de la phrase, sûr de ne pas avoir tort !). Une remarque, avant de continuer : aux Etats-Unis, cette technique journalistique s'applique également à ce que dit la chaîne. Mais pas en France !
Cette ridicule attitude d'esprit (je devrais écrire : ''d'absence totale de tout esprit'' !), qui est à l'opposé de tout ce qui est vrai, juste et bon, fait irrésistiblement penser à la ridicule antienne que nos gouvernants, décidément en dessous de tout et prêts à n'importe quoi pour violer les citoyens, nous assènent 20 fois par jour sur les ondes ''On peut débattre de tout, sauf des chiffres'', sentence absurde s'il en est, qui tombe comme par hasard après des rafales de chiffres partiels, orientés à en être malhonnêtes, et même carrément faux. Mais voyons, bande de Jocrisses ! C'est justement des chiffres qu'il faut discuter... et vous en donnez de belles preuves à longueur de ''JT'' et dans chacun de vos ''coups de comm'' ! De tout ce qui peuple notre France, c'est tout ce qui touche aux fonctions ''officielles'' et ''journalistique'' qui crève, littéralement, de passer son temps à raconter tout et n'importe quoi !
Pour en revenir à ces fast-checkeurs/euses frangliches, qu'on pourrait appeler des ''vérificateurs rapides'' sans qu'ils s’en sentent diminués dans leur importance historique, je ne saurais assez décourager tout jeune qui, ayant traversé la rue, se verrait proposer ce genre de non-fonction et d'anti-métier : c'est le plus sûr moyen de recevoir des coups, de se couvrir de ridicule et de rougir de honte chez soi, tout seul, longtemps après les faits, comme cette jolie blonde (une blonde , en plus ! Mais quelle erreur de casting ! C'est tendre des verges --si j'ose !-- pour prendre des coups !) qui a été mandatée pour contrer deux vieux briscards de la confrontation, en les corrigeant grossièrement sur des chiffres qui, pas de pot pour elle, étaient inattaquables : bien sûr, que des gens, appauvris par la mauvaise gestion que font des finances publiques les mandants de ces pseudo-vérificateurs (de rien), coupent leur chauffage certains jours en hiver... et bien sûr, que la fraude fiscale réelle n'a rien (mais alors... rien de rien) à voir avec la fraude constatée par des officines débordées ! Faut-il être stupides, déconnectés, ''dans sa bulle'', pour ne pas se rendre compte que, comme l'a relevé Eric Zemmour, ils sont ridicules ! Et ne parlons pas de la responsabilité des chefs de cette pauvre fille envoyée au casse-pipe : au temps où l'honneur n'était pas qu'un vain mot, ils auraient démissionné !
Le comble en la matière est sans doute atteint par TF1, où l'omni-sciente Anne-Claire Coudray, auréolée de son savoir réputé universel puisqu'elle présente le JT du week-end, cqfd... prononce le jugement-qui-tue : ''Voyons ce qu'il en est vraiment'' (sic !), avant de demander à une pauvre Samira ElGadir (pas très jolie mais tellement sympathique dans sa modestie et sa surprise de se retrouver coordinatrice de la cellule ''fact checking'' de la chaîne), de confirmer ou d'infirmer ce qui vient d'être dit par n'importe quel représentant de la droite --et Zemmour en partculier... ou par toute personne qui aurait sur le covid, la vaccination et le passe-mensongèrement-prétendu-sanitaire une opinion autre que servilement suiviste. S'ensuivra un passage en revue par la-dite Samira de tous les truismes officiels, mille fois entendus et mille fois prouvés faux, sur le sujet. Et le verdict tombera, à chaque fois : ''Complotiste !'' (On peut noter que pas une seule fois, on a entendu dire : ''vérification faite, c'est exact''. Comme Méphisto dans Faust, le ou la ''fact-checkeur-euse'' est, et n'est que ‘’l'esprit (le manque d’esprit) qui toujours dit non’’.
Ce qui est très surprenant, c'est la passivité des redevables de la taxe-télé devant ce nouveau machin, inutile mais budgétivore ... et pire encore, acceptent ces jugement à l'emporte-pièce qui ne démontrent rien d'autre que la prétention à toujours avoir raison de ceux qui y font appel. La phrase d"Anne-Claire Coudray est révélatrice de cet état de déformation des esprits : il suffirait qu'une speakerine affirme quelque chose pour que cette information (qui n'énonce rien de plus que ''ce que dit, croit ou pense Samira ElGadir'' !) devienne LA Vérité. La formule elle-même est viciée ''dans la masse'', tant la différence est absolue entre ''Voyons ce qu'il en est'', d'une part, et ''Voyons ce qu'a trouvé rapidement notre Vérificatrice, à l'aide de notre logiciel dont personne ne connaît les critères de décision et des robots qui l'appliquent''. La présentation à elle seule arrive à transformer le jour en nuit...
En résumé... Dire ''Fast'' (= rapide)... à la rigueur. Les progrès à venir en matière d'intelligence artificielle vont même permettre d'aller encore plus vite... sans se rapprocher pour autant de quelque vérité supérieure à l'affirmation contestée... dont le choix reste d'ailleurs un sujet de contestation illimité. Quant au ''checking'' (= la vérification)... sûrement pas, et on peut même dire ''jamais'', sans doute (l'exemple des coupures de courant de Mélenchon est frappant : le modèle utilisé par BFM-TV a cité l'existence d'une Loi... là où le tribun parlait de modes de vie et de hiérarchie de dépenses... On est là dans deux mondes qui ne se rencontreront jamais et qui, justement, marquent les limites actuelles de l'intelligence artificielle, qui n'a jamais autant que dans ce cas-là mérite son qualificatif ''artificielle'' et aussi peu son OPA sur le mot ''intelligence !). Serions-nous entrés dans une ère de la ''post-vérité'', où ne pourrait plus être vrai que ce qui serait ''décidé vrai'' ? Big brother est de retour ?
Une idée, en passant : et si on supprimait tout ce qui ne sert à rien ? En écrivant ces mots, je me suis souvenu d'une très jolie phrase de ''GBS'' (George Bernard Shaw) : ''Don't bother me with facts, they only confuse the issue'' (traduction très libre : Ne m'emmerdez pas avec les faits, ils ne font que tout compliquer''. Mais suis-je bête ! Nos cuistres-aux-commandes n'ont pas la moindre idée sur qui a été George Bernard Shaw. C'est peut-être là que le bât les blesse, d'ailleurs, ces ânes
H-Cl.
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